Chapter 1: dernier et premier instant.
Chapter Text
« Papa ! Tu es rentré ! La prochaine fois, tu m'emmèneras avec toi, promis ? », dit ####.
Il n'arrivait pas à bien voir, tout était trop flou... trop vague, comme dans un rêve.
« Papa ! Câlin ! », dit #####.
Mais il sait que ces silhouettes est importante pour lui.
« Mes chéries... Papa vient de rentrer », dit ###### en lui prenant la main, « viens t'asseoir, tu dois être fatigué... »
Son cœur bat la chamade, mais en même temps, une immense tristesse et culpabilité l'envahit.
« Papa ! »
Sa vue se blanchit, il n'arrive plus à voir, les voix deviennent lointaines.
Puis tout devient noir.
Le noir est agréable, puis dérangeant. Il n'arrivait pas à penser. Il veut juste sortir. Il bouge ses membres comme il peut. Petit à petit, il sort. Il voit la lumière du ciel. Il entend à nouveau.
« Papa ! » « Papa est sauvé ! » « Papa ! Va bien ! Papa ! » disent les Pikmins.
« Mmmh... Papa ? Vous êtes qui ? » demande-t-il confus.
« Papa ne se souvient pas », dit un Pikmin surpris, avec un regard un peu blessé.
« Hein ? Non... Je... Qui êtes-vous ? Qui suis-je ? » dit-il.
Un Pikmin bleu met sa patte sur l'épaule.
« Maman a dit qu'elle ne pouvait pas complètement sauver Papa. C'est ce dont elle parlait ? » se demande le Pikmin.
« Peu importe, Papa est papa ! » dit le premier Pikmin.
Les autres Pikmins répètent la même chose avant de tous entourer « Papa ».
« Vous dites que je suis votre père ? » dit-il en se tenant la tête, bien trop douloureuse.
« Oui, Papa est papa. Papa nous a fait naître et a sauvé Maman, donc Papa est papa », disent les Pikmins sans réfléchir.
« J'ai des enfants ? » dit le père.
Il retire sa main et en la voyant, il sait qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Sa main est noire (la vraie couleur, pas la couleur de peau)... elle n'était pas noire avant, n'est-ce pas ? Oui, mais il n'arrive pas à se rappeler à quoi elle ressemblait avant, mais il est sûr qu'elle ne ressemblait pas à ça. Il se regarde, son corps entier est aussi noir, caché derrière une combinaison en lambeaux, avec d'étranges taches rouges sur des parties ouvertes.
« Oui, je crois que je me souviens... j'ai des enfants. Mes enfants adorés », se souvient il.
« Papa se souvient de nous ? » dit un Pikmin.
« Désolé, j'arrive pas à me souvenir de plus », dit-il.
« Pas grave. Toujours aimé Papa », disent les Pikmins.
« Sinon, qu'est-ce qu'on faisait avant ? Qu'est-ce qui m'est arrivé ? » demande-t-il.
« Papa augmentait la population. » « Abattre des prédateurs. » « Donner à manger à Maman. » répondirent les pikmin
« Oh ! et soigner Grand-Mère ! » disent des Pikmins.
« Grand-Mère ? Est-ce que vous pouvez me la montrer ? » dit-il, espérant que voir sa mère l'aiderait à remettre ses idées en place.
« Oui », « ici », « là-bas! », disent des Pikmins en montrant une direction.
Le groupe suivit un chemin sinueux, remarquant quelques taches du même rouge que celles de sa combinaison par terre et plus loin. Il était sûr de savoir ce que c'étaient, mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus, et d'une certaine manière, une partie de lui ne voulait pas le savoir. Une seule chose était sûre : il avait peur en voyant ces quelques gouttelettes qui se transformaient en une ligne rouge peu à peu. Il avança vers l'endroit où se situait ce que les Pikmin appelaient Grand-Mère. Mais il devait avancer, peu importe ce qui l'attendait.
« On y est presque, Papa ! » dit un Pikmin.
Olimar pouvait sentir une odeur de métal brûlé infecter ses narines.
« On y est ! » dit le Pikmin.
« C'est dangereux de s'approcher davantage, par contre », continua-t-il.
Il pouvait voir une sorte de structure métallique brûlée et des cendres de plantes autour. Plus près, il y avait une grande flaque rouge reliée à la traînée rouge qu'ils avaient suivie, ainsi qu'une sorte de bulle de verre brisée avec une tige métallique dessus. Il se mit à pleurer. Il avait un terrible mal de tête. Il fut submergé par une acouphène violente. Et sa vision se mit à devenir floue.
« Olimar, tu peux prendre les vacances que tu veux tant, je m'occuperai des enfants, je te le promets. Après tous les efforts que tu fais pour nous, tu mérites bien d'y aller! », dit ######. Il n'arrive pas à la voir, mais il désire désespérément la voir, la toucher, la prendre, lui parler, mais rien n'y fait. Il essaie de crier, mais rien ne sort. Il n'arrive pas à se souvenir.
« Papa... » dit #### et #####. Il n'arrivait pas à entendre la suite, tout est vague, lontain.
« Papa ! » disent des voix familère. Il souffre. Il a mal. Il se sent seul. Il ne sait rien. Ce vaisseau, ces gens, il ne sait plus rien, mais il veut savoir. Il souffre. Il ne veut plus rien savoir. Mais il a oublié ce qui était le plus important à ses yeux. Il ne sait rien. Ça fait trop mal.
« Papa ? » disent les Pikmin. Son état s'améliore.
« Papa ? Ça va ? » continuent-ils d'un ton inquiet, s'étant tous regroupés autour de lui, cherchant un moyen de l'aider.
« Je... je suis... Olimar », dit Olimar. « Je suis... » Son regard croise son vaisseau.
Il se met à crier tellement fort que ses cordes vocales ne tiennent plus. Avant de s'évanouire.
« Papa ! » disent les Pikmin.
« Il faut ramener Papa à Maman. Les prédateurs nous ont repérés avec le crie de Papa.», disent les Pikmin en tenant leur père, fuyant vers l'Oignon.
"Ma tête..." dit Olimar.
« Papa ? » « Papa est réveillé ? » « Ça va ? » disent les Pikmin.
« Oui, les enfants, ça va », dit Olimar.
« Tu te souviens maintenant ? » demande un Pikmin rouge en posant ses mains sur son genou.
« Je me souviens de mon nom, Olimar, mais rien d'autre », dit Olimar.
« Nom ? » « Papa est papa. » « Papa pas papa mais Olimar ? » « Mais Papa est Papa », disent les Pikmin confus ne sachant pas ce qu'est un nom vu que qu'il ne sont pas des espèces très individualiste.
« Non, ce n'est pas la même chose. Olimar est mon prénom, mais je suis votre père, Papa est plus un statut. Un nom c'est plus... personel. », explique Olimar devant les Pikmin qui l'écoutent attentivement.
« Nom ? » « Maman a un nom aussi ? » « Et nous ? » « Quel est mon nom ? » disent les Pikmin.
« Je crois que j'ai appelé vos mères des Oignons et vous des Pikmin, mais ce n'est pas la même chose, c'est plutôt un nom qui caractérise votre espèce », dit Olimar.
Les Pikmin font des petits bruits déçus.
« Si vous voulez, je vous trouverai des noms à vous aussi », dit Olimar pour remonter le moral des Pikmin.
« Youpi ! » « C'est quoi mon nom du coup ? » « Je m'appelle comment ? » demandent les Pikmin en se jetant affectueusement sur Olimar, le faisant tomber au sol sous leur poids.
« Ça va me prendre du temps de trouver un nom pour chacun de vous, surtout que vous vous multipliez vite », dit Olimar, regrettant un peu sa proposition.
« Je sais, et si je donnais un nom à chacun de vous qui a réalisé de grandes choses ? Ça serait un bon moyen de vous féliciter, et comme ça je pourrai vous en donner de meilleurs », propose Olimar.
« Ok ! » « Super ! » « Au travail ! » « J'ai hâte d'obtenir mon nom ! » répondent les Pikmin, enthousiastes et très motivés à obtenir leur nom.
« C'est bien ! Maintenant, vous voulez bien me lâcher, j'étouffe », dit Olimar.
Les Pikmin se relèvent, laissant Olimar respirer.
« Il nous reste quelque temps avant qu'il fasse nuit. Si on allait chasser quelques Bulbord ? » propose Olimar, sachant instinctivement qu'il vaut mieux rejoindre l'Oignon la nuit.
« OUI! Se multiplier ! » disent les Pikmin.
Ils suivent Olimar, se mettant à la recherche de prédateurs ou plutôt, de proies.
Notes:
J'ai fait un dessin pour cette fanfic sur mon tumblr si vous voulez le voir.
Chapter 2: Mauvais nouvelle.
Chapter Text
Sagi, le fils d'Olimar, jouait avec sa sœur Balan dans sa chambre cette nuit-là. Il se souviendra toute sa vie de ce jour.
« Papa revient quand ? » demanda Balan.
« Je ne sais pas, mais quand il rentrera, je lui ferai promettre de m'emmener avec lui la prochaine fois. Ça lui apprendra à partir si longtemps sans répondre à nos mails » répondit Sagi.
« Je pourrais venir aussi ? » dit Balan excitée.
« Je crois que tu es encore trop jeune pour aller dans l'espace, ma petite sœur » répondit Sagi.
« Oh zut... alors il faut que je trouve un autre truc pour moi aussi alors... » dit Balan déçue.
« Pas faux ! Tu veux de l'aide ? » dit Sagi en rigolant un peu.
Son rire fut interrompu par la sonnerie à la porte.
« Attends... Quelqu'un qui sonne à cette heure ? Ça peut être que... Papa ! » dit Sagi en courant vers la porte.
« Papa ! Tu es enfin rentré ! » dit Sagi en ouvrant la porte. Mais la personne de l'autre côté se trouvait être un homme un peu vieux avec juste un poil noir en tire-bouchon sur la tête et semblant anxieux.
« Vous êtes qui, monsieur ? » demanda Sagi.
« Hum... Est-ce que Gemini est là ? J'ai besoin de lui parler. » demanda l'Hocatatien.
« Maman ! Il y a un vieux monsieur bizarre à la porte ! » cria Sagi.
« J'arrive tout de suite ! Oh monsieur le président ! Quel plaisir de vous voir ! » dit Gemini en se montrant aussi courtoise que possible.
« Hum... Est-ce qu'on pourrait parler seul à seul, vous et moi ? » demanda le président en avalant sa salive.
« Bien sûr, entrez, je vais vous préparer du thé. Sagi, tu veux bien aller dans ta chambre et t'occuper de ta petite sœur ? » dit la mère.
« D'accord maman ! » dit Sagi en partant.
Gemini installa le président sur une chaise et servit deux tasses de thé.
« Alors, que me vaut votre visite, monsieur ? » demanda Gemini.
« Hum... c'est que... comment dire... » dit l'Hocotatien en cherchant ses mots.
« Qu'est-ce qu'il y a ? Il s'est passé quelque chose avec Olimar ? Il a fait du mauvais travail ? Ou vous allez enfin lui donner une promotion ? » demanda Gemini, commençant à être anxieuse.
Sagi entrebâilla la porte pour espionner ce qu'il se disait, sa soeur essaya de demander à son frère de quoi il parle mais Sagi lui met la main sur la bouche.
« Chut ! Il ne faut pas qu'ils nous entendent, on n'est pas censé être là. » chuchota Sagi.
« Oui... c'est que... On a perdu le signal du Dolphin depuis plus d'un mois maintenant. » dit le président en détournant le regard.
Gemini lâcha sa tasse des mains, la faisant se briser au sol, sachant très bien que le système de survie des combinaison de l'entreprise ne durent qu'un mois.
« Vous avez envoyé des équipes de secours ? » demanda anxieuse Gemini, espérant que la situation ne soit pas si grave.
« Oui, c'est que... C'est compliqué, vous voyez... » essaya de se justifier le président.
« Je vous demande si vous avez fait appel aux secouristes ; OUI ou NON ?! Arrêtez de tourner autour du pot à la fin ! » cria Gemini, avec des larmes qui commençaient à apparaître dans les yeux.
« Oui, mais il m'a fallu un mois pour remarquer l'absence d'Olimar. Vous voyez, la situation est compliquée aussi de notre côté à Hocotate Freight. » dit l'homme.
« Qu'est-ce que les rapports ont dit ? » dit la femme en se levant, faisant un regard noir à l'homme qui se raidit de peur.
« Ils n'ont pas retrouvé son vaisseau ni même le cadavre d'Olimar, ni même une planète sur laquelle il aurait pu s'écraser. Ils ont supposé qu'il est entré en collision avec un objet mineur et qu'il est mort sur le coup. » répondit le président, embarrassé.
Gemini fonça vers lui, le prenant par le col et le soulevant de rage.
« ET VOUS AVEZ ATTENDU 30 JOURS ! 30 PUTAIN DE JOURS POUR ENVOYER DES SECOURS POUR SAUVER MON MARI ! » lui cria-t-elle dessus, pleine de rage.
« Madame, écoutez, mon entreprise est surendettée, je n'avais pas que... » essaya de dire l'hocotacien, apeuré, avant de se faire couper la parole par la femme.
« JE M'EN FOUS DE VOTRE ENTREPRISE ! » Elle lâcha l'homme d'un coup. « La prochaine fois qu'on se voit, c'est au tribunal. Maintenant... Sortez de chez moi. » dit-elle en pointant la porte du doigt, les yeux remplis de larmes et de haine pour l'homme.
"Madame, soyez raisonnable par pitié. On peut s'arrager." essaya de répondre le président en ravalant sa fierté et se mettant à genou.
"SORTEZ DE CHEZ MOI, VERMINE!" cria Gemini. Si un regard pouvais tuer le président serait déjà mort.
L'hocotatien s'enfuit en courant.
Gemini s'écroula au sol, sous le choc émotionnel. Les deux enfants ayant écouté la conversation s'approchèrent en larme.
« Maman» dit Sagi en pleurant.
« Papa va revenir, n'est-ce pas ? » dit Balan, trop jeune pour comprendre pleinement la situation.
Gemini les serra dans ses bras.
« Je suis désolée, mes enfants. Je suis tellement désolée. Je vous promets qu'on s'en sortira. Maman sera forte pour la mémoire d'Olimar et pour vous. On s'en sortira» dit la mère, au fond du gouffre.
Gémini mit ses deux enfants au lit. Puis, elle rentra dans sa chambre, s'asseyant sur son lit pour regarder la photo de famille sur la table de nuit.
« Je sais que je n'ai pas toujours été la meilleure femme ni la meilleure mère, mais je ne méritais pas ça », dit-elle, des larmes coulant des yeux.
Elle prit la photo dans ses bras.
« Comment vais-je pouvoir vivre sans toi, Olimar ? » sanglota Gémini.
Elle entendit la porte de sa chambre toquer. Gémini essuya ses larmes, essayant de ne pas montrer davantage sa tristesse devant ses enfants.
« Oui ? » dit Gémini en ouvrant la porte.
« Maman, tu penses que Papa veille sur nous parmi les étoiles ? » dit Sagi, tenant sa peluche préférée dans les bras et ayant toujours des larmes dans les yeux.
Gémini se précipita pour prendre son fils dans ses bras.
« Oui, bien sûr, mon cœur. Papa veillera sur nous parmi les étoiles. Et il veillera toujours sur nous je te le promet.» Ils restèrent entrelacer quelque minutes.
"Sagi, va te coucher, essaie de dormir un peu, d'accord ? Mais n'hésite pas à venir me voir si tu te réveille d'accord? Maman sera pas faché si tu la réveille promis. » dit Gémini en essayant de rester forte pour son enfant.
« Mmh. Tu peux revenir me border ? » demanda Sagi.
« Bien sûr, je resterai le temps qu'il faut pour que tu t'endormes. » dit Gémini en se forçant à sourire en raccompagnant son enfant dans sa chambre.
Notes:
Oui ce chapitre est triste mais à quoi vous attendiez-vous?
Chapter 3: Ou dormir?
Notes:
POV Olimar. -Ce passage se passe juste après le chapitre 1.-
(See the end of the chapter for more notes.)
Chapter Text
Après une longue après-midi de chasse, le crépuscule est sur le point de tomber. Olimar et sa famille reviennent à l'oignon avec les corps de leurs proies mortes, c'est-à-dire quelques bulbord nains et bulbord qui n'avaient pas été effrayés par le crach du vaisseau.
« Ça va mieux, Papa ? » demanda un pikmin rouge en se rapprochant de lui pendant qu'Olimar regardait les pikmin ramener leur trouvaille dans les oignons avec un air pensif.
« Oh... oui, mon mal de tête s'est enfin presque calmé », dit Olimar.
Les pikmin firent des bruits contents et rassurés en se rapprochant d'Olimar, leur tâche étant terminée.
« Je me disais... Où je vais dormir ce soir ? Vous m'avez dit que je dormais dans le vaisseau, je veux dire, Grand-mère avant, si j'ai bien compris ? Mais maintenant, ce n'est plus vraiment possible... » demanda Olimar.
Tous les pikmins réagirent comme s'ils venaient tous d'avoir une épiphanie, leurs tiges gigotant d'excitation.
« Dors dans Maman. » « Maman sera contente de t'accueillir », dirent les pikmins pleins de bonheur et d'attente en montrant chacun les oignons de leur couleur respective.
Ils se regardèrent ensuite, se rendant compte que leur papa ne pourrait dormir que dans un oignon.
« Non, dors dans Maman. » « Non, dans Maman, pas cette Maman ! » « Non, dans notre Maman! », argumentèrent les pikmins entre eux.
Des pikmins de chaque couleur s'approchèrent d'Olimar pour tenir ses mains ou tirer son tissu.
« Dormir dans Maman des pikmins rouges, c'est elle qui t'a soigné. Tu y seras mieux, c'est sûr ! » argumenta un pikmin rouge qui se tenait juste devant Olimar.
« Non ! Maman des pikmins bleus ! Papa a passé assez de temps dans Maman rouge ! » argumenta un pikmin bleu en le tirant vers la droite.
« Non, Maman jaune, Papa doit choisir nous ! » dit un pikmin jaune en tirant de l'autre côté.
Les Pikmin continuaient à se chamailler en tirant Olimar chacun de leur côté, déterminés à passer la nuit avec leur papa. Quelque chose tiqua dans la tête d'Olimar. Son mal de crâne commençait à revenir, bien qu'il soit moins fort qu'avant, et sa vision redevint floue.
« Papa, c'est moi qui ai droit au dernier gâteau cette fois. » dit ####. Tout était lumineux, trop lumineux, il arrivais pas à voir.
« Non, c'est pas juste, il l'a eu la dernière fois, à mon tour maintenant. » dit ######.
« Quoi, n'importe quoi! Tu l'as toujours! » dit ####.
« Vous savez quoi, réglons ça au chifoumi. Le premier qui gagne a le gâteau. » dit Olimar. Ses lèvres bougent toute seule, il sait qu'il a dit ça mais en même temps il n'arrive pas à se souvenir comment il a eu cette idée.
Ca fait trop mal. Sa vision s'éclaircit à nouveau et son mal de crane diminua peu à peu.
« Encore ça... Je me demande s'il y a un sens derrière tout ça... En tout cas, ça fait un mal de chien... Bon, pour l'instant, je vais appeler ça.... des rêves éveillés, ça sera plus facile d'en parler si je le nomme. » pensa Olimar.
« Bon, ça suffit en plus le soleil est déjà presque couché! » dit Olimar en sifflant pour ramener les Pikmin à la raison, ayant marre d'être secoué dans tous les sens.
Au bruit du sifflet, les Pikmin arrêtèrent tout ce qu'ils faisaient pour se ranger en rang derrière Olimar, attendant la suite silencieusement, même si leur tige continuait à remuer plus vite que d'habitude.
« Au moins, ce rêve éveillé arrive au bon moment... » dit-il dans sa barbe avant de se tourner vers les Pikmin.
« Vous savez quoi, vous allez faire un chifoumi, je dormirai dans la Maman de celui qui gagne. » dit Olimar.
« Je sais pas pourquoi, mais ça fait un peu bizarre de dire ça... C'est normal pourtant de dormir dans les Oignons... Je crois... » dit il.
« C'est quoi un kifomi Papa? » demandèrent les Pikmin en inclinant la tête.
« D'abord, choisissez un de vous de chaque couleur. Puis les trois, mettez vous d'un coté chacun. » dit Olimar.
Les Pikmin se regardèrent, puis 3 sortirent du lot en attendant la suite. Olimar leur expliqua les règles du chifoumi. Puis, les trois Pikmin commencèrent le jeu plus déterminés que jamais.
« Papa dort dans Maman! » s'exclama un Pikmin rouge sous l'acclamation de ses confrères, pendant que les autres faisaient des bruits déçus.
« Allez, c'est pas grave, vous y arriverez la prochaine fois ! » dit Olimar, essayant de remonter le moral des perdants.
« La prochaine fois ? » demandèrent les Pikmin jaune et bleu.
« Oui, on a qu'à faire ça en fin de journée quand on a le temps. » répondit Olimar.
« Bon, maintenant on va dormir ! Les Oignons sont sur le point de partir. » dit Olimar en donnant un coup de sifflet, marquant la fin de la journée.
Toute la grande famille monta dans leur Oignon respectif. Et Olimar rejoignit le rouge.
L'intérieur de l'Oignon était chaud... reposant. Olimar avait beau être entassé dedans avec les autres Pikmin sans espace entre eux. Il se sentait bien, en sécurité, somnolent. Les Pikmin essayaient de s'entortiller pour pouvoir accéder à l'Hocotatien et le tenir dans leurs petites mains. Olimar pensa que quelque chose n'allait pas, qu'il ne devrait pas aimer se retrouver dans une situation pareille, mais il était si bien. Il n'arrivait pas à y penser plus que ça, ses yeux se fermèrent tout seuls de fatigue. Il entendit vaguement le bruit de l'Oignon en train de décoller et de quelques bêtes en colère, bien que cela soit en grande partie filtré par la coque insonorisée de l'Oignon avant de s'endormir.
Notes:
J'ai eu cette idée après avoir fini le chapitre 1, du coup, je ne pouvais pas vraiment le rajouter dans le chapitre 1 alors que je l'ai déjà publié. Donc je l'ai écrit dans un petit chapitre à part. On se retrouve pour la vraie suite un autre jour, je retourne sur PIKMIN 4.
Chapter 4: Proie et prédateur.
Chapter Text
Olimar se réveille. Il entendit quelque chose, mais ce n’était pas vraiment une voix ni même quelque chose dans sa tête, plutôt une volonté qui s’impose à lui. L’oignon lui disait qu’il était temps de sortir. Olimar comprit à cet instant ce dont les pikmins parler par « Maman a dit ».
Sortit l’oignon, Olimar se sentait reposer et rassasier bien qu’il n’avait rien mangé depuis qu’il est… depuis combien de temps ? Ce n’était pas comme s’il se souvenait de ce qui s’est passé depuis que son vaisseau, ou sa mère comme les pikmins l’appelaient, était mort. En y réfléchissant un peu, il se rendit compte qu’il n’arrivait pas à se souvenir de commenter manger, comme si ce concept lui était étrangement à moitié étranger et qu’il lui manquait des éléments. Il appelle des pikmins de chaque couleur.
« Bonjour papa ! » « Bien dormi ? » « C’est trop bien de dormir avec papa ! » « La prochaine fois tu dors avec nous ! » disent les pikmins sortant de l’oignon.
« Bonjour les enfants ! Dis je peux vous demander quelque chose de bizarre ? » demanda Olimar avant que les pikmins s’acquiesçassent à sa demande.
« Vous savez comment manger ? » demanda l’homme.
« Manger ? C’est quoi ? » « C’est ce que font les prédateurs quand il nous tue non ? » dit les pikmins entre eux.
« Mais vous mangez ? » Précisa Olimar.
« Non pas manger… » « Papa non plus jamais mangé. » dit les pikmins.
« Peut-être Papa parler de l’extrait de la Terre… » se demanda un pikmin jaune
« Mais Papa n’a jamais prit d’extrait ! » argumenta un pikmin bleu.
« Il n’en avait pas besoin avant non ? Sa fleur brille tellement qu’on ne pouvait pas la voir, mais maintenant il est plus en fleur donc il en a besoin. » répondit le jaune.
Le pikmin jaune s’est approché d’Olimar pour lui tenir la jambe.
« Cherchez extrait de terre pour papa ? » demanda le pikmin jaune.
« Oui, allons-y. » dit Olimar.
Le groupe s’avança à la recherche de ce fameux extrait de terre les pikmins. Bien qu’Olimar ne sache pas vraiment comment en trouver, il est sûr que les pikmin, eux, le savent donc tout ce qu’il compte c’est qu’il commande bien ses enfants et qu’il fasse attention à un ennemi potentiel. Le pikmin qui avait proposé l’idée resta à l’affut du moindre brin d’herbe avant de monter une direction.
« Là ! » dit-il.
Les pikmins s’avançaient vers une touffe d’herbe et commencèrent à l’arracher pour laisser sortir une sorte de grosse goutte dorée.
« Trouvé ! » « Tout pour papa ! » « Papa se sentira surement mieux après. » dit les pikmins.
Olimar s’avança et instinctivement il sut ce qu’il fallait faire. Il mit les plus de peau possible avec sa combinaison bloquante une grande partie au contact avec l’extrait et sa peau l’absorba à l’intérieur de lui tout seul.
« Non… Ce n’est pas ça manger. » pensa, pendant ce temps, Olimar.
Tout un coup, il se sentit beaucoup plus fort et énergétique tellement qu’il pourrait marcher sur les murs pas réellement bien sûr, mais il se sentait rajeuni. En levant la tête pour regarder sa tige il vit une grande fleur rouge beaucoup plus grande que celle des autres pikmins qui brillait légèrement.
« Papa… C’est manger du coup ? » demande le pikmin jaune.
Olimar soupira de déception.
« Pas vraiment… Je crois… Mais ça fera l’affaire. Merci… » dis un peu déçu Olimar.
« Je peux commencer à tester de les nommer. Ça serait plus facile de parler avec les miens en les appelant par leurs noms comme… avant ? Attends non. Les pikmins n’avaient pas de nom avant non ? », pensa-t-il.
« Merci Nectar » d’Olimar, il ne savait pas vraiment pourquoi il a pensé à ça comme nom, mais le premier qui lui vient en tête. En tout cas, il était sûr d’une chose, c’est qu’il était terrible pour nommer des choses.
« Nectar ? Attends c’est… mon nom ? J’ai un nom ! Je suis le premier à avoir un nom ! » dit Nectar en souriant et sautillant partout.
Olimar ne pouvait pas s’empêcher de, pendant que les autres pikmins regarder l’heureux élu avec jalousie.
En observant Nectar, il constata que les pikmins ne souriez pas vraiment. Du moins, ce n’est pas ce qu’il appelait un sourire comme lui faisait. Mais il savait qu’il souriait par le mouvement de sa tige et l’« odeur », n’ayant pas de meilleur mot pour décrire cette sensation, qu’il dégageait, mais ça le perturbe.
« Dit avant j’étais comme ça ? » dit Olimar.
« Comment ça ? » « Papa était toujours papa. » dit les pikmins.
«Oubliez ce que je viens de dire », dit Olimar.
« Sinon on est ou? Nous ne sommes pas au même endroit d’hier, non ? » demanda Olimar pour changer de sujet.
«Je ne sais pas » «Jamais venu avec Papa ici. » «Avant maman trop faible pour se souvenir. » répondirent les pikmins.
«J’imagine qu’on a changé de zone vu qu’on a peu près tout tué là-bas du coup plus qu’à recommencer ici. » supposa Olimar.
«Se multiplier ! » dit les pikmins.
Olimar s’avança pour se rendre compte que les pikmins avaient du mal à le suivre étant plus désormais rapide. Il était tous plus loin qu’avant, mais bon, ça devrait aller tant qu’il ne se laisse pas surprendre par un ennemi, le pikmins auront le temps de le rejoindre pour qu’il puisse les prendre pour les jeter dessus.
Olimar et ses enfants avancèrent dans la zone tuant tout ce qu’il trouvera et les ramenant à leur oignon. Les pikmins se sentent invincibles avec leur chef, il n’eut même pas un mort alors qu’il vient d’abattre énormément de bêtes qu’ils considéraient avant comme leurs prédateurs.
« Il y a quand même énormément par ici Bulbord. Il y en a une même de couleur différente. » remarqua Olimar.
« Bulbord ? » demanda un pikmin à côté de lui.
« Le nom de ses proies. » dit Olimar.
Quand il a dit ça, tous les pikmin acquiescèrent de la tête fièrement d’eux-mêmes, d’être devenus les prédateurs de leur ancien prédateur qui aurait probablement mis fin à leur espèce.
Après avoir apporté tous les corps, il continua à traverser une zone boueuse.
« Les pikmins et lui étaient assez grands pour avoir pied donc ce n’est pas un problème », pensa Olimar avant de se sentir un vague de boue sur lui.
Il se retourna inquiet qu’il soit un monstre avant de se rendre compte que c’était un pikmin rouge qui lui avait jeté de la boue dessus.
« Papa ! Si je gagne, je peux avoir un nom moi aussi ? Ce n’est pas juste qu’il n’y a que Nectar qui en ait un. » défia le pikmin rouge mettant sa tige en avant avec une position amicalement agressive.
« Ah ! Tu veux jouer à ça ! Très bien, mais je te préviens je me laisserai pas faire ! » répondit Olimar en faisant un sourire en coin et mettant sa tige de la même manière.
« Nous jouons aussi ! » « Nous voulons aussi nom ! » disent les autres pikmin rejoignant le jeu.
Le groupe se mit à rigoler en s’envoyant de la boue. Aucun d’eux ne se soucier de bruit qu’il faisait. Après tout, ce sont les prédateurs maintenant ! Les bulbords devraient avoir peur d’eux maintenant, plutôt que l’inverse ! Mais cela attira l’attention de deux Bulbear qui naviguaient dans la zone avec ses petits. Un des pikmins le repéra et tout de suite tout le groupe, dont Olimar sut qu’il était là. Ils se retournèrent instantanément vers les ennemis. Olimar n’avait pas le temps de réfléchir sur ce qui vient de se passer. Il siffla pour ramener tout les pikmins à l’ordre et courut en dehors de la boue pour être dans un terrain plus avantageux.
« On va d’abord s’occuper des petits, suivez-moi ! » commandant Olimar.
Olimar couru aussi vite que possible pour contourner les bulbears et atteindre leurs enfants, mais il surestima trop la vitesse bien inférieure à la sienne des pikmins. Il a entendu quelques pikmins se faire attraper.
« Aïe ! » « À l’aide ! » disent les malheureux.
Olimar les ignore à contrecœur sachant qu’il n’arriverait pas à tuer les bulbears à temps pour les sauver. Il balança les premiers pikmins à porter de main sur les petits. Puis il se retourna pour envoyer le plus de pikmin possible sur le dos de la bête. Le bulbear se secoua voulant éjecter des pikmins de lui, mais Olimar était trop proche et se fit éjecter lui aussi se cognant sur une plante qui fit tomber une de ses baies sur lui et le pikmin à côté de lui. Déjà, qu’il se sentît énergétique avec le nectar, ce n’était rien par rapport à maintenant. Sa fleur et celles des pikmins à côté de lui brillaient de mille feux. Il eut une idée, il appela les pikmins et en jeta quelqu’un sur la plante.
« Ramenez-moi ses baies. Vous, vous venez avec moi, le reste ne bougez pas d’ici tant que vous avez pas ramasser les baies. » Ordonna-t-il en désignant les pikmins sous l’effet de la baie puis ceux sans.
Avec le boost, les pikmin aller presque aussi vite que lui il met vraiment contourner les ennemis en tenté d’attirer leur attention qu’il n’attaque pas les autres pikmins. Il réussit une nouvelle fois à atteindre le dos d’un des deux bulbear et il lança les pikmins qui le suivaient dessus. Les autres pikmins arrivèrent avec les baies et Olimar les regroupa pour leur envoyer les baies dessus. Après ça, le combat devient bien plus simple pour Olimar. Il envoya tous les pikmin sur le dos de la première bête et une fois qu’il fut tué, il continua avec l’autre.
Le combat finit, Olimar s’assit regardant les pikmin. Il en manquait 20. Nectar était toujours en vie, heureusement, ça aurait été triste de mourir après avoir reçu son nom…
« J’aurais dû mieux prendre en compte la différence de vitesse que j’ai maintenant que je suis en fleur. » marmona Olimar déçut de lui-même.
Olimar se fit sortir de ses pensés par une vague de boue envoyer sur lui. C’était le même pikmin que tout à l’heure.
« J’ai gagné ! C’est quoi mon nom, du coup ? » dit le pikmin rouge fier de lui-même.
« Champion. Ça te va ? » dit Olimar avant de regarder autour de lui et de se rendre compte qu’il était le seul affecté par la mort des pikmin.
« Champion ! Je suis Champion !, il fonce vers Nectar pour lui prendre par les mains, Je suis Champion, Nectar ! »
« Bonjour Champion ! » répond Nectar.
« Bonjour Nectar ! » champion répond.
Les deux continuèrent à se dire la même chose.
« Au fait, comment ça se fait qu’on a tous su qu’il y avait un ennemi alors que personne la vue. » demanda Olimar.
Un petit pikmin bleu s’avança.
« Je l’ai vu, j’ai envoyé un signal à tout le monde, nous sommes tous liés et Papa aussi, les ennemis ne peuvent pas comprendre nos signaux. » expliqua le pikmin.
« Comment vous faites ça ? » demanda Olimar curieux.
« Il suffit d’y penser » « C’est comme parler non ? » disent les pikmin.
« Je vois après tout maintenant que j’y pense, ça ressemble un peu aux “odeurs” que je sent quand vous montrez vos émotions… Bref il reste encore un temps avant la nuit, on peut continuer à explorer la zone. » se dit-il à lui-même Olimar.
Olimar siffla pour mettre en rang les pikmins et continua à avancer.
Ils se retrouvèrent sur une petite falaise avec une grande zone vide circulaire avec une grosse bosse de mousse en contre bas. Olimar regarda les alentours, mais ne vit rien de particulièrement intéressant dans cette zone à part un passage à gauche et une autre à droite. Au moment où il se rapprocha du bord, son espèce de sac fit un bruit horrible surprenant Olimar au point de le faire tomber des hauteurs. Olimar arracha le sac du dos, le jetant violemment par terre, faisant arrêter le bruit par la même occasion. Les pikmin se jetèrent des hauteurs pour le rejoindre. Olimar n’avait plus cas trouver un autre passage pour remonter et rejoindre les oignons avant que la nuit tombe. Mais au moment où il s’approcha de la bosse, un empereur Bulbax gigantesque sorti faisant tomber Olimar. La bête profita de l’état d’Olimar pour sortir sa langue pour l’avaler.
« Papa ! » dit 5 pikmins bleus qui se jette sur Olimar pour l’éloigner à temps même s’ils sont faits attraper à sa place.
Olimar sent son sang, ou peut importe ce qu’il a dans ses veines maintenant, bouillir. Il était en colère contre lui-même, les larmes coulées à flot. Il ne laissera pas le sacrifice de ses enfants invengés. Il rappela tous les pikmin à lui et les lança sur son dos avant de se rendre compte que contrairement aux l’autre bulbord, celui-là était résistant au niveau du dos. Le bulbord profite de la méconnaissance d’Olimar pour sauter sur les pikmins qu’Olimar avait envoyés.
Les pikmin se rendirent compte que le chef était déstabilisateur et le tienna par la main.
« Papa ! Ça va aller. Avec toi, rien ne peut nous arrêter, peu importe combien de nous seront dévorés, tant que tu restes en vie tout iras bien. » dit tous les pikmin en cœur.
À ce moment-là quelque chose se passa chez Olimar. Son cœur bat à vive allure. Il se sent encore plus connecter avec ses enfants. C’est comme si toutes leurs volontés et leurs amours avaient été mis en lui, le transcendant par la même occasion. Il essuya ses larmes.
« Je suis désolé. A l’attaque ! » dit Olimar avant de siffler. Les pikmins se mirent derrière lui et firent un cri de guerre.
Olimar a choisi d’abord d’observer la bête pour éviter une nouvelle mauvaise surprise qui coutera la vie encore plus de pikmins et trouver comment l’abattre.
« Il faut visait la tête et les yeux. Si vous tombez, revenez vers moi des que possible, ça ne sert à rien d’attaquer l’ennemi si je ne vous jette pas dessus sinon vous finirez écraser. » ordonna clairement Olimar.
« Compris ! » disent les pikmins déterminés à en finir avec l'enemie.
Olimar court en gardant un regard où les pikmins se situer par rapport à lui. Il jetta le plus de pikmin qu’il a peut avant de reculer quand il vit la bête ouvrit la bouche. Les pikmins quant à eux écouterent attentivement tous les ordres d’Olimar et revinrent dans le rang dès qu’ils se font éjecter par la bête. Ils continuèrent comme ça plusieurs fois jusqu’à que la bête soit blessée et à un bout de force. L’empereur Bulbax commençait à s’énerver et fini par comprendre que c’était de la faute du pikmin noir qui se tenait à l’écart si les proies qui avalé si facilement habituellement ne se laissent pas faire. Il poussa un cri de rage faisant paniquer tous les pikmin autour de lui et se mit à sauter à répétition en prenant pour cible Olimar.
Olimar siffla les pikmin pour les ramener à la raison en esquivant comme il peut les attaques. Il se rendit compte que la créature ne visait que lui et pas les pikmins bien plus facile atteindre dans leur état. Il attrape un petit pikmin bleu qui était le premier qui lui vient en main. Puis, dispersa les autres dans un coin en sécurité. Il profita d’une petite ouverture entre chaque saut pour jeter le pikmin sur l’œil droit de la bête.
« Je suis sûr qu’il lui manque quelque coups avant de mourir ! Concentre-toi sur le faite de rester sur lui et essaie de l’attaquer quand tu peux ! Si tu tombes, rejoindre les autres tout de suite ! » crie Olimar.
« Oui ! » dit le pikmin bleu d’une voix tremblante sous la pression.
Olimar continue à courir avec le peu de force qu’il lui restait esquivant de justesse chaque attaque. Pendant ce temps, le pikmin donna quelques coups entre chaque secousse engendrée par les sauts à répétition de la bête. Le petit pikmin se tient tellement que ses mains lui font mal, mais il était hors de question pour lui d’abandonner alors que son père se bat en dessous. Olimar continua à courir, mais au bout d’un moment l’empereur sauta un peu plus loin que les dernières fois. Atterrissant beaucoup trop proche d’Olimar le faisant tomber. Cette fois-ci les pikmin étaient trop loin pour l’atteindre et le Bulbax l’attrapa par sa tige.
« Je ne te laisserai pas faire de mal à Papa » dit le petit pikmin bleu tapant aussi rapidement et fort qu’il pouvait au point de faire tomber les pétales de sa fleur.
L’empereur bulbax se mit à crier de douleur avant de s’écraser à terre relâchant Olimar en même temps qu’une espèce de contenant rose. Une partie des pikmin se précipita vers Olimar pour voir s’il va bien tandis qu’une autre se mit à battre le bulbax bien qu’il soit déjà mort pendant que Nectar et Champion récupérèrent le pikmin bleu complètement vidé au sommet de la tête.
« J’ai bien fait ? » demande le pikmin.
« Oui ! » « Tu as sauvé papa » « Papa va bien grâce à toi » dit les pikmin.
Olimar se releva douloureusement et s’approcha en boitant pendant que plusieurs pikmin se mirent autour de lui pour l’aide à se soutenir.
« Merci, tu m’as sauvé ma vie, Héros. » dit Olimar le prenant dans les bras.
C’est la première fois qu’Olimar vit un pikmin pleurer.
« Papa ! J’ai cru perdre Papa une deuxième fois ! » dit Héros en prenant Olimar dans les bras. Les 25 autres pikmins encore en vit finirent par le rejoindre en larme.
« Chuuu... Ça va. Je vais bien. C’est fini, tout va bien. » dit Olimar d’un ton calme et réconfortante.
Le câlin se fit interrompre par des bruits de bête encore assez loin, mais qui se rapprochait. Olimar suppose que la plupart des animaux qui resteraient à l’écart par peur du monstre qu’il venait d’abattre revenaient pour prendre la nouvelle liberté. Olimar et les pikmins levèrent leurs têtes et se rendirent compte qu’il faisait déjà la nuit depuis un petit moment. Il n’avait pas vu l’heure passer dans le combat. Ils se mirent debout sachant très bien que ni lui ni son groupe n’était pas en état de se battre et que s’il restait là il n’y a que la mort que les attendent.
Olimar regarde à peine le cadavre bulbax ne faisant pas plus attention que ça au cochon rose qui était sortie de sa bouche en même temps que lui. Ils bougèrent lentement, étant tous blessés ou exténués par le combat. Ils finirent par comprendre qu’aucun d’eux ne savait où aller pour rejoindre l’oignon et qu’en plus il faisait déjà nuit et que les mamans étaient parties dormir depuis longtemps et même si ce n’est pas le cas, il n’avait toujours aucune idée de comment remonter. La panique commença à s’installer jusqu’à ce qu’il attende un bruit qui n’en était pas vraiment un semblable à ceux des oignons. Olimar et les pikmins s’approchèrent en détruisant la barrière qui les séparait du « bruit ». Il finira par trouver un oignon décoloré. Olimar s’approcha et l’oignon s’active d’un coup prenant une couleur violette.
« Une nouvelle maman… » « Au moins Papa est sauvé. C’est tout ce qui compte… » dit les pikmin d’une voix triste.
Nectar, Champion et Héros s’approchent.
« Merci de nous avoir donné des noms même si c’est que pour une journée » dis ils.
Les bruits des animaux se rapprochèrent. Olimar mit sa main sur les pikmin et recommença à pleurer avant de faire non de la tête. Il tient une des pattes de l’oignon s'apprêtant à monter quand soudain il se demande ce qu'il était entrain de faire... Non! il ne voulait pas ça! Pourquoi était-il entrain de faire ça? Il lacha la patte.
« Je refuse de les abandonner. C’est mes enfants et je refuse d’en perdre plus et encore moins de cette manière. » dis Olimar.
Oignon ne répond rien. Mais, les bruits sont maintenant très proches.
Olimar souffla
« D’accord » Olimar avant de siffler tout le monde.
« Trouvons un endroit en sécurité, on rejoindra les autres oignons demain. » Ordonna Olimar.
« Quoi ?! » « Non ! » « Je refuse ! » « Papa doit rentrer dans Maman violette ! » « Papa doit vivre » dit le pikmin refusant catégoriquement l’ordre Olimar avec toutes leurs volontés qu'ils ont en eux.
Les trois ayant un nom se mirent à tirer Olimar vers l’oignon avant de se faire rejeter par lui.
« Il en est hors de question!, cria Olimar, vous êtes mes enfants ! Vous l'avez dit vous même que rien ne peut nous arreter! Et même si je ne me souviens plus de rien. S’il y a une chose dont je suis sûr, c’est que j’abandonnerai jamais mes enfants. J’ai déjà laissé trop d’entre vous mourir aujourd’hui… Maintenant, allons-y! » ordonna-t-il avec fermeté avant de se figer.
Une silhouette de bulbear commençait à apparaître proche d’eux attirés par le cri d’Olimar. Le groupe recomença à paniquer se préparant à se battre ou à fuir jusqu'à qu'ils finissent par entendre l’oignon leur imposer sa volonté de rentrer tous autant qu'il sont à l'intérieur. Les pikmin foncèrent vers les pattes n'attendant même pas l'ordre d'Olimar et l’homme les suivait en faisant très attention que tous les pikmins soient rentrés avant d’y aller lui-même.
À peine dedans, tous les pikmins s’évanouirent de fatigue laissant cette nouvelle maman les guider dans les étoiles. Olimar resta éveiller un plus longtemps pour voir les oignons fusionnés entre eux de l'intérieur. Et les autres pikmins étant resté dans les 3 oignons précédant se précipitait vers lui inquiets de ne pas l’avoir vu revenir. Puis ils se blottirent contre lui en s’assurant qu’il allait bien. Olimar eut une dernière pensée humble avant de rejoindre les bras de Morphée: Ils ne sont plus des proies faciles comme avant, mais ils ne sont pas non plus au sommet de la chaîne alimentaire, il reste fragile, il ne faudra jamais qu'il l’oublie s’il veut que lui et ses enfants restent en vie.
Notes:
Funfact: Je ne savais pas que tu pouvais battre le boss final de pikmin 1 plus facilement à l'aide de bombe roc il y a quelques mois de ça.
J'aime bien me dire que ce que j'appelle une odeur sont en fait des phéromones que les pikmins utilisent pour communiquer un peu comme les fourmis.
Ce chapitre était tellement long à corriger vu sa taille, mais j'avais tellement de choses à écrire avant le chapitre prochain.
On repart sur un chapitre avec Sagi après.
Chapter 5: Promesse.
Chapter Text
Sagi se réveilla en espérant que tout ceci ne soit qu’un mauvais rêve qu’il alla dans la cuisine et que son papa et sa maman l’attendraient pour prendre le petit déjeuner comme d’habitude quand son papa est à la maison.
Il enfila vite ses affaires presser d’oublier tout ça et de prendre dans ses bras ses parents. Mais malheureusement quand il arriva dans la cuisine il n’y avait que sa mère entrée de pleurer. Hélas, tout était réel.
« Bon… bonjour maman. » dit Sagi s’approchant en trainant des pieds vers la table.
« Oh ! heu… » surpris Gemini qui se retourna en vitesse pour essuyer ses larmes, ne voulant pas attrister encore plus son fils.
« Bonjour, Sagi, j’ai bientôt fini de vous servir ton jus de carotte Pikpik préféré. Sois un ange et va réveiller ta sœur pendant ce temps s’il te plait ? » demanda l’Hocotatienne.
« D’accord » dit Sagi.
Pendant que Sagi partit, il entendit sa mère dire « Soit forte Gemini, fais-le pour Olimar et tes enfants. »
Sagi toqua à la porte de la chambre de sa sœur.
« Je peux entrer ? Si tu ne réponds pas, j’ouvre. » dit Sagi.
Pas de réponse.
Il ouvre la porte lentement pour voir sa sœur toujours dans son lit. Il grimpa dessus pour la secouer gentiment.
« Allez réveiller toi la marmotte. » dit il.
« Hum. Bonjour grand frère. » salua Balan en se levant lentement du lit, encore somnolente.
« Bonjour. Tu as bien dormi ? » demanda le grand frère.
« Tu crois que papa va rentrer aujourd’hui ? » répondit directement avec une pointe d’inquiétude et d’innocence la petite fille.
Il a coupé un grand silence après ça.
« Pourquoi pleures-tu, grand frère ? » demanda-t-elle, inquiète.
Sagi mit sa main sur sa joue. Il ne s’était même pas rendu compte qu’il pleurait.
« Papa… Papa ne va pas rentrer. » dit Sagi.
« Oh… Zut il rentre demain alors ? N’est-ce pas ? » demanda sa sœur inquiète commençant à comprendre, mais ne le voulant pas.
Sagi pris dans les bras sa petite sœur et essaie de le dire avec le plus de tact qu’un enfant de son âge le peut.
« Papa ne rentra pas. Il est avec l’étoile maintenant. Mais Maman a dit qu’il veillera toujours sur nous. » dit Sagi laissant ses larmes couler.
Balan finit par comprendre. Elle en était bien obligée. L’enfant pleura de vive voix enlaçant encore plus son frère qui la frottait le dos.
« Balan. Je te promets que je te protège maman et toi comme papa. » dit sagi se séchant ses larmes et celle de sa sœur.
« Maman doit nous attendre. On y va. » dit le garçon en prenant la main de sa sœur pour sortir.
« Grand frère .» Dit elle en s’arrêtant.
« Tu veux toujours devenir capitaine comme papa ? » demanda-t-elle.
Sagi se retourne avec la main au coeur et ses yeux plein de détermination.
« Oui je veux toujours devenir un aussi grand capitaine que Papa. Non je dois devenir un aussi grand capitaine que Papa, car quand je serai grand, j’explorerai la galaxie pour trouver se qui est arrivé à Papa. » dit il en tenant sa main sur le corps.
« Vraiment ?! Alors, compte-moi dans ton équipage ! Allons trouver ce qui est arrivé Papa ensemble. » affirma Balan.
« D’accord si on est tous les deux rien ne pourra nous arrêter ! C’est sur ! » dit Sagi.
« Promesse ? » dit Balan en tendant son petit doigt.
« Promesse ! » dit Sagi, entortillant son doigt sur celui de sa sœur.
« Par contre, il faut le dire à maman. Je ne pense pas qu’elle sera d’accord après ce qui est arrivé à Papa. » chuchota Sagi en mettant un doigt sur sa bouche.
Les deux rigolèrent un peu alors que l’espoir reprenait la place dans son cœur.
« Bonjour maman ! » dit Balan.
« Tu es en forme ma chérie. Qu’est-ce qui sait passer ? » dit Gemini en ayant réussi à forcer le sourire pour ses enfants.
Balan regarde Sagi.
« C’est un secret ! » dit-elle fière d’elle-même.
« Oh ! Et tu ne veux pas le dire à maman ? » demande la femme.
« Nan ! » dit Balan en tirant la langue.
« Bon tant pis… Il va falloir que je trouve la réponse moi-même alors ! » défia Gemini en posant le petit déjeuner sur la table.
« Tu n’y arriveras pas ! Nananère ! » dit les deux enfants en tirant la langue.
La nourriture était mal cuit et mal agencé comparé à d’habitude, mais le deux mangea sans rien dire sachant très bien que Maman n’était pas dans son assiette. Une fois fini, ils se préparent et leur mère les apporte à l’école, mais contrairement à normalement Gemini alla avec eux dans l’école pour parler avec les enseignants de ses enfants à propos de ce qui s’est passé la veille. Et leur vie continua malgré la blessure laissant l’absence d’Olimar.
-15 ans plus tard —
« Flash Info ! La planète Koppaï est sauvée de leur crise alimentaire. Nous avons l’honneur interviewé les héros ayant traverser la galaxie et explorer une planète hostile pour sauvé les leurs. Veillez faire un éclair d’applaudissements pour... M. Charlie, MM. Britanny et M. Alph! » dit le présentateur d’une émission télévisée faisant venir les 3 Koppaien dans la salle.
« Bonjour merci d'avoir accepter de venir sur notre plateau. Pour commencer, est-ce que vous voudriez bien nous parler de cette toute nouvelle planète que vous avez découverte leur de votre mission ? » demande le présentateur.
« Oui bien sûr, c’est une planète unique en son genre. La végétation est géante, unique et surtout il y a pleine de fruits que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Un vrai régale ! » dit la botaniste.
« Nous avons eu l’aide de créature native à cette planète nommée les pikmins, des créatures à mi-chemin entre une plante et un animal naissant à partir d’un espèce de truc ressemblant à unfruit nommé Oignon… Je ne vais pas vous le cacher, mais nous ne sommes visiblement pas les premiers à avoir mis les pieds sur cette planète. Nous avons trouvé de vielles notes dispersés dans la nature. C’est l’auteur de ses notes qui est à l’origine des noms que l’on utilise dans nos rapports. » dit le capitaine.
« C’est étrange, en effet qui n’irait pas parler d’une découverte aussi majeure qu’une planète inconnue aussi spéciale que celle-ci. » dit le présentateur.
« Oui ! Malheureusement les notes étaient dans tel état que nous n’avons pas pu savoir l'identité de la personne les ayants écrit. Mais j’espère qu’elle va bien et qu’elle a réussi à quitter la planète, car ses notes nous ont été d’une grande aide. » dit Britanny.
« Qu’est-ce qu’il y a, M. Alph, vous êtes pâle tout d’un coup ? » demanda le présentateur.
« C’est juste que…, il se tourne vers ses camarades, vous vous souvenez de la journée où je me suis perdu dans le Verger de l’espoir et que vous m’aviez retrouvé évanoui ? » dit l’ingénieur.
« Oui, mais tout va bien tu n’as pas à t’en faire pour ça Alph ! Tu as même réussi à trouver notre clé ultraluminique qui nous manquait depuis le crash de notre vaisseau ! C’est grâce à toi que nous avons put rentrer aussi vite Alph! » dit Charlie.
« Je suis sûr d’avoir vu quelque chose de bizarre… » marmonna Alph, la peur envahissant son regard.
« Tu as dû halluciner avec cause de la faim. J’aurais peut-être dû te donner une plus grande portion de jus ! » dit Britanny.
« Et ben dit donc vous avez eu de grandes mésaventures ! J’ai hâte d’en entendre les détails ! Mais avant cela, la question que tous les curieux et explorateur se posent. Est-il possible que, maintenant que votre mission est finie, vous nous donniez les cordonnées de cette planète lointaine ? » dit le présentateur voulant changer de sujet en voyant le malaise de Alph.
« Bien sûr ! D’ailleurs, un truc étrange c'est qu’elle se situe à proximité d’une voie de transport de marchandises assez emprunté, c’est étonnant que cette planète soit passée sous les radars aussi longtemps !, Charlie s’éclaircit la gorge, Mais revenons au sujet, PNF-404 se situe… »
Sagi fait tomber le verre qu’il tenait pendant qu’il écoutait le reportage. Des larmes de joie et de tristesse se forment sur ses joues.
« Papa »
Notes:
La première partie de l'histoire est enfin terminée maintenant entrant dans le vif du sujet! Il y aura peut-être des flash-back plus tard, mais les prochains chapitres se passeront à cette époque.
J'en profite pour vous remercier pour votre soutien, je m'attendais pas à ça n'ayant pas l'envie de traduire donc... Merci!
Chapter 6: Les 101 pikmins.
Summary:
Ce passe durant les événements de pikmin 3 de ce AU.
Notes:
(il y aura plusieurs POV dans ce chapitre)
Olimar appelle tous les pikmins simplement par leur couleur aka rose=ailé, cyan=glace, gris=roc et vert=glow car c'est comme ça que les pikmins s'appelle dans mon AU.
S’il y a des mots en gras, ça veut dire que la personne dont on suit le point de vue ne comprend pas la langue de l'autre.
(See the end of the chapter for more notes.)
Chapter Text
-POV Olimar-
La pluie coula doucement sur la fleur d’Olimar l’obligeant à la secouer souvent pour ne pas qu’elle tombe et déverse son eau sur lui. Pas que ce soit un problème, il respire sous l’eau sans problème, mais ce n’est jamais agréable de sentir un poids sur sa tige. Il est sorti qu’avec les pikmins bleus et deux/trois pikmins cyan et blanc plus téméraires que les autres qui n’aimaient pas la pluie. Mais bon, il n’allait pas forcer ses enfants à sortir alors qui pourraient ramener plus de proies à leur mère même sans ça. La chasse se passait bien qu’il était limité à 50 enfants puisque, apparemment, une autre maman était ici et avait fait lâcher des pikmins en même temps malgré que ce soit assez inhabituel pour elle.
Le temps qui a passé Olimar beaucoup apprit et est devenu beaucoup plus efficace en utilisant bien mieux les capacités des pikmins maintenant. Il avait en tête les manières optimales d’abattre chaque proie et il n’y avait plus beaucoup de potentiel prédateur et proie qui ne le soient pas connu. Grâce à ça, il perdait beaucoup moins d’enfants et ils pouvaient se multiplier encore plus facilement. Il était fier d’être devenu un bon père, même s’il pouvait toujours s’améliorer. Il avait aussi appris à se battre par lui-même, même s’il préférait commander à l’écart vu que les pikmins étaient inquiets à chaque fois qu’il les rejoignait au front bien qu’il fasse attention de ne pas se bénir ni se mettre en danger.
Il se gratta le buste avec sa main, puis il regarda sa seconde peau jaunâtre et sale complètement tremper qui lui collent à la peau, c’était désagréable, ça gratte sur ses racines. Il hésita de s’en débarrasser après tout ni lui ni les pikmins savait à quoi elle sert vu qu’elle ne le protégeait pas ni lui apporter des attributs en plus et que de toute façon, Olimar était déjà plus résistant que la plupart des pikmins bien que beaucoup moins que les gris n’étant pas à l’intérieur d’un rocher. Mais à chaque fois, qu’il essaie de sortir sans une partie de lui se sent mal à l’aise.
« Papa ? Ça va ? » demanda Nectar maintenant devenu un pikmin blanc depuis qu’Olimar l’avait envoyé dans une Petite Maman quand il était tombé accidentellement dans les sous-sols. Il a eu peur de la perdre comme Champion ou bien d’autres, mais les pikmins la rassuraient le temps que la fleur crache Nectar sous sa nouvelle forme. Il se demande encore à ce jour pourquoi il ne savait pas instinctivement que la fleur était une Petite Maman. Il se demande parfois s’il se changerait lui aussi en pikmin blanc s’il sautait dedans, mais il avait des responsabilités et pas de temps à perdre avec ça. Plus il perdait de temps, moins ils se multipliaient. De toute manière, il était déjà insensible au poison et allaitait juste à peu près à la même vitesse qu’eux s’il est en fleur.
« Oui désolé, j’étais un peu perdu dans mes pensées. On continue », dit-il.
Le groupe élimina ses proies sans problème, mais au bout d’un moment les yeux d’Olimar se font attirer par quelque chose de brillant dans la boue. Il le déterre avec l’aide de ses pikmins, se servant de sa tige comme pelle avant d’envoyer l’objet en l’air pour le prendre dans ses mains en se relevant. C’est un disque épais rond et blanc avec des traits bleus qui était assez grand pour lui tenir dans tout le creux de la main. Il y avait des espèces de plaque grise qui sortaient d’un côté. Olimar ne savait pas ce que c’était, mais il était sûr d’avoir vu quelque chose de semblable quelque part avant. Mais il n’arrive pas à se souvenir d’où ni comment. En parlant de souvenir, ça fait longtemps qu’il n’a pas eu de rêve éveillé. Mais tant mieux ça fait trop mal pour rien. Même s’il ne savait pas pourquoi son cœur se serrait quand il se disait ça. C’est vrai que les rêves éveillés sont inutiles, non ? Dans tous les cas, tout ce qui compte, c’est les pikmins et de se multiplier. Même si la mémoire de ses moments passés en famille avec eux avant son amnésie est définitivement partie, il restera leur papa pour toujours.
« Je vais garder ça sur moi. Je suis sûr qu’elle peut servir à quelque chose, mais je ne sais pas encore quoi... Au pire j'aurais qu'à m'en débarrasser après.» dit Olimar sentant que les pikmins étaient de toute manière d’accord. Il ne se refuserait rien de toute manière tant que cela ne met pas en danger sa propre vie comme la fois où il a rencontré la maman violette.
Il a sentit proche d’ici 15 pikmin qui ne fait pas partie de son groupe. Il était curieux de voir pourquoi il était sorti en si grand nombre. En se rapprochant, il a ressenti qu’ils sont en train de se battre et qu’ils sont en danger. Il ne laissera aucun de ses enfants en danger. Il rappelle tous les pikmins et ils courraient dans la direction.
-POV Alph-
Alph regardait son Koppad.
« Je me demande pourquoi aujourd’hui il y a 51 pikmins dans le terrain qui ne viennent pas de chez nous. Ça ne peut pas être des pikmins qu’on a oublié… non, je ne vois pas comment on en aurait pu oublier autant. Surtout que le radar détectait 101 pikmins alors que le nombre max sur le terrain était censé être 100 et aussi qu’il y a beaucoup trop de pikmin détectés dans l’oignon. 9999 rouges ? Le chiffre dépassait même ce que le compter peut afficher. Et c’était la même chose pour les autres couleurs, il détectait même des couleurs inconnues. Comment c’est possible il y avait que 180 rouge et beaucoup moins des autres couleurs hier. Je me demande si le radar ne bug pas, je vais le mettre en maintenance ce soir… Mais bon, les pikmins sauvages détectés sont proches d’ici alors autant allez voir, de toute façon Mme Britanny et M.Charlie s’occupe déjà d’aller chercher les fruits. » dit le koppaien à lui même, s’occupant peu des pikmin derrière lui. De toute façon ce n’est pas comme s’il pouvait lu poser la question. Un pikmin, ça ne parle pas n’est-ce pas ?
En se rapprochant, il s’entendit les pikmins faire un bruit ou plutot dire quelque chose qui ne comprenait pas en harmonie.
« Papa. Papa. Papa… » dirent les pikmins en regardant dans une direction… celle où le radar a détecté les pikmin sauvages. Alph s’arrête et se retourne pour les regarder. Les pikmins se tournèrent faire lui et firent un grognement frustrer baissant leur tige en avant dans la direction d’Alph. Ils avaient l’air d’être pressés de continuer et l’arrêt d’Alph les a gênés. Alph commence à avoir un peu peur d’eux donc il se retourne pour continuer à marcher même s’il regarde en arrière pour se rendre compte que les pikmin recommencent à regarder dans cette direction en faisant des bruits. Pourquoi ils réagissent comme ça ?
Alph ne remarque pas qu’il se cogne contre quelque chose de mou. En tournant la tête il voit une espèce de boule dorée pas vraiment liquide, mais pas vraiment solide non plus.
-POV Olimar-
Olimar courra cherchant de capter le plus d’information possible sur l’ennemi. C’était ce que les Mamans appellent "celui qui n’est pas". Elle leurs avait toujours dire de ne pas s’approcher d’eux, mais Olimar est têtu et refuser de se plier à leur volonté. Arrivé sur la scène que combat, il mit enfin ses yeux pour la première fois sur la créature. Elle était grande, étrange, dorée. Mais c’est surtout un ennemi. Tout ce qui n’est pas un pikmin est un ennemi.
" PAs le mien. ResSEmBLeR. " Dis la chose tenant dans ses mains un… pikmin bleu ? Non, ce n’était pas exactement ça… Il ressemblait plus à Olimar, mais sa tige n’est pas noire mais grise, mais pas comme les pikmin gris plus claire moins naturel. Mais si sa tige est de cette couleur, alors pourquoi sa feuille brille-t-elle en bleu ? Peu importe, c’est un pikmin donc c’est son enfant, il faut qui le protège.
Olimar prit les pikmins et les jetèrent dessus, détruisant ainsi le bras la créature, faisant tomber l’étrange Pikmin par la même occasion.
"TOi. TU n’Es pLUs qUe lE REste de tOi mÊMe. " dis la créature sa voix était comme un marteau-piqueur dans la tête d’Olimar.
"PeRdu tOUt ce Qui FaisAIt de tOi MIEN. PerDu toUT ce qui te renDAit si prOcHe des hUMaiNs. Si aPPréciABle. A caUSe ses CréaTIOns infrUCTueUSes. Toi coRROmPu. Sale CréATionS voLEuSe ! " Il empoigna une grande partie des pikmins qui suivaient Olimar. Quant à lui, il ne pouvait pas agir étant trop paralysé par son mal de tête et par la peur. Il n’arrivait même pas à parler. Elle regarde ensuite la personne qu’elle avait enlevée.
"TOi pas SUffiSant. Juste sEMblaBLe pHYsiQuEmeNt à ToI. DeVoir trOUver miEuX. ProCHaINe fOis que tu t’APprOchEs mOi, mêMe si tU t’Es peRDu ToI MeME, JE nE Te laISseRai pas rePaRtIr. TRop iMpOrtANt. MaIS pLUs sUFfiSAnt." dit la chose avant de s’en aller en se transformant en une flaque dorée.
Olimar se met à terre. Qu’est-ce que c’était ? Il comprend pourquoi les Maman ne voullaient pas qu’il s’approche de « ce qui n’est pas »… C’est effrayant. Mais de quoi parler cette chose? Qu’est-ce qu’un humain ? Mais surtout qu’entend-il par "Tu n’es plus que le reste de toi même" ? Il a toujours été comme ça, non ? Il a toujours été un pikmin, n’est-ce pas ? Oui, la réponse vient a lui comme une évidence en voyant sa tige noir baissait devant ses yeux. Il toujours était un pikmin et il le sera toujours. Que peut-il être d’autre ? Ses enfants comptent sur lui. Il aime sa famille. Sa tête lui fit mal à nouveau, mais cette fois c’était comme il ya des années avant qu’il ait des rêves éveillés.
« Ça fait longtemps que ça ne m’était pas arrivé. » se plaignit Olimar.
Il entendit un bruit derrière lui le faisant se retirer de son mal de tête. C’était les pikmins qu’il avait secourus. Il avait 6 pikmins jaunes et 5 pikmins gris à côté du mystérieux pikmin. Le petit groupe alla vers Olimar.
« Papa ! » « Papa nous a sauvé ! » « Youpi ! » dit les Pikmin.
Il regardait derrière lui il restait plus que 17 sur les 50 pikmin qui était à ses côtés. Il se rapprocha de l’étrange Pikmin. Il lui ressemble. Nectar s’approcha et regarda le personne surprise. Il ressemblait à Papa avant que Grand-mères meurent.
« C’est un autre chef ? » demanda-t-elle.
« Oui autre chef. Pas papa, car il ne peut avoir qu’un papa, mais petit frère ! » dit un pikmin gris.
Olimar le regarda. Ce n’est pas un pikmin ? Non, attends-il a une tige, il a la lumière au bout. C’est un Pikmin. Il lui ressemble. Mais.. Sa tige était bizarre, trop fine, trop uniforme, le bout brillait tellement qui ne pouvait pas voir la feuille du pikmin. Le truc enveloppant sa tête était transparent et sa tige était connectée à ce truc et non pas la tête à l’intérieur qui ressembler à celle d’Olimar. C'est normal s'il se ressemble apres tout ce sont plus ou moins les meme type de Pikmin. À quoi ça sert ? Il avait aussi la deuxième peau inutile. Les pikmins regardent tous Alph.
« Dans Maman » « Comme Papa » dit-il en harmonie avant de prendre le chef ou petit frère comme ils l’appelait et il de se dirigeait vers la maman où vivait Olimar.
Olimar avait des sentiments partagés. Une partie de lui, celle qui le gêner souvent, aimait pas ça et lui suppliait de leur dire de le lâcher rapidement. Mais en même temps avoir plus d’aide ne serait pas de refuser. Ils pourraient se multiplier encore plus vite comme ça. Oui, se multiplier encore plus vite, c’est ce qu’il faut. Surtout qu’Olimar ne peut pas être créé plus de frère étant des pikmins noirs. Il le sait, il a déjà essayé, mais peu importe le nombre de palettes qu’il donna à maman. Elle sortit toujours des graines de la couleur du pikmin le plus proche de lui à ce moment-là. Le petit frère fait du bruit et les pikmin le lâchent.
« Il va bien » « Pas besoin de Maman alors » « Pas pour cette fois » dit les pikmins déçus.
« Qu’est qu’il se passe ? » dit faiblement Alph ouvrant les yeux avec peine. Olimar le regarda intriguer, mais ne comprend rien à ce que dit ce pikmin gris ? bleu ?
« Capitaine ?, Olimar connait ce mot, il en était sûr, il a déjà entendu quelque part, mais il n’arrivait pas a savoir où, ni la signification du mot, Britanny ? Non, ils n’ont pas des pieds de pikmin… noir ? Attends… depuis quand ça existe un pikmin noir ? Cette journée est bizarre… » dit-il en riant faiblement. Il essaie de se relever et finit par y arriver.
« Il n’a pas l’air d’aller bien… » dit Olimar. La voix du pikmin noir sonna à l’oreille d’Alph, elle était plus grave que les autres pikmin, mais beaucoup trop aiguë et bizarre par rapport à une voix normale.
« La… la clef supraluminique ! » dit-il en se rapprochant en rampant tremblant de l’objet peu avant de s’écraser au sol.
« C’est à toi ? Tiens. » dit-il en la mettant dans la main d’Alph.
Les pikmins le regardèrent et le portèrent à nouveau.
« Dans Maman » « Comme Papa » répétèrent-ils.
Olimar regarde le ciel. Il lui resta plus beaucoup de temps.
« On ne pourra pas l’emmener dans maman à temps. », dit il en rappelant à l’ordre les pikmins qui le tenaient.
« Deux autres sous-capitaines. Notre maman plus proche. Ça va aller. » dis l’un des pikmins tenant Alph.
« D’accord… ramenez-le à cette maman. Je le déterrerais demain » dit Olimar en repartant avec son groupe du moins ce qui l’en reste. Certains pikmins du groupe d’Alph décidèrent de le rejoindre, voulant être avec leur père plutôt que les autres chefs. Olimar leur caresse la tête les acceptant dans son groupe.
Il finit par rejoindre la maman à temps sans problème. Et rentrèrent tous dedans. Olimar avait eu du mal à dormir cette nuit-là. Les mots de "celui qui n’est pas " le hantèrent toute la nuit.
-POV Britanny-
Elle courut. Elle n’avait plus de réponses d’Alph et le soleil se couchait rapidement. Elle courut dans la direction où il était d’après le Koppad pour le retrouver porter par 4 pikmins, 2 pikmin rocs et 2 pikmins jaunes. Ils étaient beaucoup moins nombreux que quand Alph est partie. C’est surement les survivants, elle avait vu des pikmins se faire tuer sur le radar, ne réfléchissant pas au fait que le nombre de morts était beaucoup trop important.
« Heureusement que vous êtes là pour le ramener au vaisseau ! On peut toujours compter sur vous ! Charlie j’ai retrouvé Alph. » dit Britanny rassuré et reconnaissant envers les pikmins. Elle se jure de ne plus jamais diminuer la proportion de nourriture de Charlie et Alph pour en avoir plus comme elle l’a fait hier soir. Elle a eu une peur bleue.
Elle fit le chemin avec eux avant de se rendre compte qu’Alph tenait la clef supraluminique.
« Alph a trouvé la clef supraluminique Charlie ! On peut se concentrer à 100 % sur les fruits maintenant ! » dit, fier d’Alph, Britanny.
« Super ! Britanny, je t’attends au vaisseau » répondit Charlie.
Une fois arrivée sur le site d’atterrissage Britanny siffla les pikmins qui se trompèrent de direction. Elle refusait de croire qu’ils amenaient Alph à l’oignon. Ils doivent être fatigués.
Charlie porta Alph et rentra dans le vaisseau suivi par Britanny.
-POV Alph-
Il se réveilla lentement et se rendit compte qu’il se trouvait dans son lit.
« Alph, Ca va ? », dit Charlie.
« Oui… Où est l’autre personne ? » demanda inquiet Alph.
« Quelle autre personne ? » demanda Charlie.
La Bretagne arrive avec une portion complète de jus.
« Tien ! Tu peux en prendre autant que tu veux. Je suis désolé… c’est 100 % de ma faute si tu t’es évanoui à cause de la faim » se repentit Britanny.
« Sinon félicitations Alph ! Tu as trouvé la clé supraluminique ! » dit Charlie.
Non, ce n’était pas lui qui l’avait trouvé…
« Merci. Mais vous êtes sûr qu’il n’y avait pas quelque chose d’autre avec moi ? » insista sur Alph.
« Non, mais tu as dû avoir une hallucination en t’évanouissant et confondre l’un des pikmins qui te portaient avec quelqu’un », affirma Britanny.
« Si vous le dites ...», dit Alph préférant abandonner l’idée pour l’instant. Rien qu’en pensant à l’apparence de l’inconnu, ces pieds noirs de pikmins, la tenue sale et arrachée, sa voix au timbre sonnant comme aucune espèce connue... Il aurait aimé voir à quoi il se ressemblait avant de s’évanouir Et les pikmins, il se souvient des pikmins, leur bruit… Non leur langue qui lui était totalement inconnue. Leur regard vide le faisant sentir comme une proie pendant qu’ils le portaient. Il ne voulait pas y penser. Les pikmins sont leur allié après tout, n’est-ce pas ? Hein ? Pas vrai ? Il faut vite qu’ils finissent leur mission pour qu’il puisse rentrer chez lui en sécurité.
Le lendemain toutes les anomalies de la veille concernant les pikmin avaient disparu.
Notes:
Résumé: une mauvaise journée pour tout le monde! Mais, au moins, ils ont retrouvé la clef supraluminique!
En vrai c'est une question qui se pose... les pikmins sont-ils vraiment les alliés des capitaines? Du moins, comme ils/on le pensent. Après tout, ils sont techniquement les antagonistes de Pikmin 4 avec Moss, vu que ce sont eux qui ont créé les éléments perturbateurs de l'histoire.
Chapter 7: Préparation au départ: partie 1
Notes:
-POV Sagi-
Chapter Text
« Bien sûr ! D’ailleurs, un truc étrange, c'est qu’elle se situe à proximité d’une voie de transport de marchandises assez emprunté, c’est étonnant que cette planète soit passée sous les radars aussi longtemps !, Charlie s’éclaircit la gorge, mais revenons au sujet, PNF-404 se situe… »
Sagi fait tomber le verre qu’il tenait pendant qu’il écoutait le reportage. Des larmes de joie et de tristesse se forment sur ses joues.
« Papa »
Sagi sortis de chez lui en courant les larmes aux yeux allant aussi vite qu'il peut chez sa mère. Ces coordonnées, cette planète est proches du dernier signal envoyé par le vaisseau de son père. Sagi était sûr d'avoir exploré le moindre recoin dans les environ spatial... Comment il a pu rater une planète comme ça?! Arrivé à la porte de la maison familiale, il entra sans frapper. Il vit sa sœur qui ne venait au même moment que lui. Il croisa le regard et acquiesça comprenant tous les deux qu'il était sur la même longueur d'onde.
« Maman! Tu as vu les actualités?! » Crièrent les deux enfants en cherchant leur mère. Pour la voir en larme dans le salon.
« Vous... vous croyiez qu'il était mort là-bas? » Demanda la mère dont les trait ont vieilli et sont devenu fatigué.
« Ça a l'air d'être un enfer irrespirable et hostile. Il a dû être mangé par une créature ou pire asphyxié. » continua-t-elle.
« Je ne sais pas. Mais nous allons bientôt le savoir. » dit Sagi en posant sa main sur l'épaule de sa mère.
Sa mère se leva avec de la colère dans le regard retirant la main de son fils.
« Comment ça on? Sagi, je t'interdis de te balader dans l'espace pendant ton boulon encore une fois. Tu as failli être viré, je te rappelle! Et ne va pas encore emporter ta sœur dans tes aventures ! » dit énervé Gémini.
« Je suis une adulte maman et j'ai passé mon brevet équipage de vaisseau spatial donc il n'y a pas de raison que je ne puisse pas y aller! » dit Balan, énervé par les remarques de sa mère.
« Peu importe. Déjà que j'étais contre que tu deviens capitaine comme ton.. ton..., elle se tourne vers la télé ou le reportage des koppains était toujours entrain de torner, comme Olimar... Je ne veux pas vous perdre comme Olimar! »
Sagi met ses deux mains sur l'épaule de sa mère pour la calmer.
« Maman. Le jour où Papa est mort, Balan et moi, nous nous sommes promis de découvrir ce qui lui ait arriver et nous avons enfin une chance de le savoir. Je te promets que nous seront prudents et conviendrons à la maison avec des bonnes nouvelles et en vies » dit Sagi.
« Compte sur moi pour empêcher mon têtu de frère de faire des trucs inconsidérés! » rajouta Balan.
« Balan! J'essaie d'être sérieux là! » répondit Sagi embarrassé.
Gemini rigola.
« Vous n'avez pas changé vous deux. » dit elle en les prennent dans les bras.
« Je ne peux pas vous empêcher de partir, et même si j'essayé je vous mettrai plus des bâtons dans les roues qui vous mettriez en danger dans le voyage plus qu'autre chose. Mais s'il vous plaît, n'y aller pas. Vous êtes tout pour moi. Si je perdais l'un de vous deux. Je ne sais pas ce que je ferai. » dit elle en sanglotant.
Les deux enfants lui rendirent son étreinte.
« Je suis désolé, Maman » disent les deux.
Leur mère fit un regard triste comprenant qu'elle n'arriverait pas à les convaincre.
« Balan, tu es aussi têtu que ton frère... Mais bon puisque c'est la première fois depuis longtemps que je vous ai tous les deux ici... Vous voulez manger ici? » demanda la mère.
« Comme ça, je pourrais au moins passer du temps avec vous avant que vous ne partiez là-bas... » marmona Gémini
« J'ai faim! J'ai tellement courut en venir ici que je suis affamée! » dit Balan
« Ça fait longtemps que je n'ai pas mangé tes bons plats. » répondit Sagi.
Les frère et soeur s'installa dans le salon.
« Ouah l'endroit n'a pas changer depuis qu'on ait parti. » dit Sagi.
« C'est vrai... Mais tu sais, tu devrais aller voir plus souvent... » dit Balan.
« Ce n'est pas de ma faute si on se dispute à chaque fois à cause de mon poste de capitaine. Je suis un adulte, j'ai droit de faire ce que je veux! J'ai même dû payer mes études moi-même à cause de ça! » répondit Sagi.
« Pourtant, tu y es bien arriver aujourd'hui! Tu devrais faire plus d'effort! Même si je te comprends et que je veux moi aussi trouver ce qui est arrivé à Papa... Ça ne veut pas dire que tu peux ignorer les sentiments de Maman comme ça! Maman me demande toujours de tes nouvelles contrairement à toi! » répondit Balan fermement.
Il eut un grand silence après ça.
« J'ai besoin d'aller dans ma chambre... » dit Sagi en se levant.
Sagi entra dans sa chambre sentant une douce odeur dans ses narines. Elle était propre même s'il pouvais voir de poussière sur ses jouet, apparemment sa mère prends toujours soin de leur chambre malgrès qu'elle ne soit plus utilisé. Sagi fait un doux sourire en regardant ses anciens trophées toujours sur le meuble. Il parcourra les livres rangés sur l'étagère en dessous jusqu'à tomber sur son album photos en-dessous d'un vieil appareil à photo instantané qu'il avait reçu en cadeau par son père pour fêter sa victoire a la fête du sport de son école.
Il prit l'album et s'assoit sur le lit pour enfant qui grince sous son poids de l'adulte. Il y avait des photos avec ses amies d'enfance, ils les reconnaissait tous peu importe si le temps les a séparé ou non. Il se mit à rire doucement en se souvenant de certains événements liés aux photos. Comme cette photo qui était lui avec 3 autres amis dans leur équipement d'aventurier constituer de leur cartable et de peinture mit au hasard sur le visage. Ils s'étaient aventurés dans le parc de la ville pensant découvrir des trésors. Au final, ils s'étaient perdus et Sagi avait fini en larme. De comment son Papa avait retardé sa livraison pour aller le chercher en entendant sa mère paniqué au téléphone, ne prêtant pas d'importance à ce que son supérieur pourrait penser. Comment son père avait fini par le trouver même si ça lui a pris toute la journée et une grande partie de la soirée. Comment il avait tenu dans ses bras frottant sa tête jusqu'à qu'il arrêtait de pleurer. Comment quand Olimar l'avait ramené à la maison, Sagi refusait de quitter les bras de son père sans se remettre à pleurer. Comment sa mère avait prit cette photo qu'ils avaient finie par dormir ensemble.
Une larme coule et vient s'écraser sur la photo.
« Ahah... Je suis toujours pleurnichard, Papa. Finalement, je n'ai pas changé depuis. Mais cette fois-ci, tu n'auras pas à venir me chercher dans cette aventure, car c'est à moi de te trouver maintenant... Du moins de trouver... de trouver... » Sagi n'arrivait pas à finir sa phrase. Il serra la photo dans ses bras.
« Papa... » Il se mit a pleurait a chaud de larme.
Quelques minutes plus tard, Gémini rentra dans la chambre.
« On mange... Oh » dit elle.
Gémini prend dans ses bras Sagi.
« Maman est là, ça va aller... » dit Gémini d'une voix douce.
Sagi prit dans ses bras sa mère comme un enfant.
« Je suis désolé Maman. Je n'aurais pas dû t'ignorer si longtemps. Je te promets que je viendrais te voir dès que je le peux à partir de maintenant. Maman, je t'aime ! » S'excusa Sagi.
« Ça va mon fils, tu es là, c'est tout ce qui compte. » dit Gémini.
Ils restèrent comment ça durant quelques minutes. Pendant ce temps, Balan étant se cacher à embouchure de la porte. Leur vielle chienne Bulbie arriva et Balan la caressa.
« Tu as vu ça Bulbie? Il se sont rabibochés. » chuchota elle en souriant d'avoir enfin réussi à réunir le peu de famille qu'il lui reste, pendant que le chien fit un petit bruit en réaction aux caresses.
« Allez, on va s'occuper de la nourriture, car je crois que maman à oublier qu'elle avait un plat sur le feu. » dit Balan en allant dans la cuisine suivit par Gémini.
Après quelques minutes, Sagi s'arrêta de pleurer et leva les yeux pour regarder sa mère et lui prendre ses mains.
« Je te promets Maman. Balan et moi, on reviendra en vie et on te donnera des nouvelles tous les jours. Est-ce qu'on peut aller sur PNF-404? » demanda Sagi.
« Ce regard... Tu ressembles beaucoup à ton père Sagi. S'il arrive quelque chose ou que vous êtes en danger, vous reviendrez tout de suite peu importe si vous avez trouvé quelque chose ou non, comprit? » dit Gémini.
« Je te promets! » s'exclama Sagi.
« On va manger? Je crois que j'ai oublié mon plat! » dit Gémini en caressant les cheveux de son fils.
Gémini partis de la chambre en faisant un dernier regard à son fils. Sagi se leva du lit reposa son album photos à sa place. Son regard se posa sur la vielle casquette, maintenant beaucoup trop petit pour lui, posait sur le bureau. Il prit la casquette dans sa main.
« Papa, je serai bientôt là, je le promets! Alors, s'il te plaît, continu a veillé sur nous parmi les étoiles. » dit l'homme, laissant la casquette de son enfance dans la chambre pour rejoindre sa famille.
Pendant que la famille mangeait leur soupe de carotte pikpik Gémini prenait la parole.
« Vous aviez réfléchi comment vous aller vous rendre sur cette planète? Je doute que ta compagnie te laisse prendre un de leur vaisseau pour que tu ailles sur une planète dangereuse Sagi. » dit Gémini.
« Je sais déjà où trouver notre vaisseau! Sagi, tu as plus qu'à t'occuper de prendre tes vacances et de prendre un max d'info sur la planète! » dit confiant Balan.
« Tu as encore un truc en tête? » dit inquiet Sagi.
« Yup. Mais t'inquiète pas, tu es un pilote talentueux donc ça devrait aller! » dit Balan avec un petit sourire.
Chapter 8: Préparation au départ: partie 2
Notes:
-POV Balan-
Chapter Text
Le lendemain, Balan prit le bus pour aller au niveau d'un pont à l'est de la ville. Elle prit l'échelle pour aller en bas du pont. En descendant, elle entendit un bruit distant de guitare. Elle était contente, ça voulait dire que la personne qu'elle recherchait était là. Elle avança sous le pont enjambant les animaux ayant élu domicile dans cet endroit. Ce n'était pas le moment d'avoir peur alors que leur aventure n'a même pas commencé. Elle vit de la lumière d'une lampe un peu plus loin, elle s'avança cachant ses yeux habitués à l'obscurité. Une fois que la lumière a fini de l'aveugler, elle vit l'homme qu'elle cherchait assis sur la raison pour laquelle elle était venu ici, leur clé pour se rendre sur PNF-404, le S.S. Dolphin premier model ou comme tout le monde l'appellait à l'époque l'épave ou plutot le vaisseau d'Hocotate Freight qui était en tellement mauvaise état qu'il n'a pas put être prit par les huissiers car il ne vallait plus rien, elle était étonée que cette homme l'ai garder depuis tout ce temps. Lui et le vieux costar, qu'il portait toujours par un semblant de fierté perdu, avaient subi les blessures et l'usure du temps. Le seul cheveu en tourbillon sur sa tête, si amusant pour Balan quand elle était enfant, avait disparut depuis longtemps. Sa moustache impeccable avait laissé place à une touffe de poils grisonnants recouvrant jusqu'à sa bouche. Il tenait une vielle guitare dont il jouait des airs au hasard.
« Bonjour Chacho. » dit Balan.
L'ancien président cria pointant du doigt Balan en reculant par terre.
« Toi! Tu... Tu es la fille de cette sale démone qui m'a tout volé! Ne t'approche pas de moi! Qu'est-ce que vous me voulez? Vous m'avez déjà tout volé! Vous venez vous moquer de moi, c'est ça? Va-t-en! » dit Chacho.
« Non, je ne suis pas ici pour ça. Je vous propose un arrangement toi et moi... » dit elle.
« Je ne veux rien avoir affaire avec vous! » dit Chacho.
« Ah tant pis... » dit elle en se retournant faisant mine de partir « Moi qui avait un moyen de vous refaire une fortune. C'est si dommage. »
Le vieil homme fit un bruit.
« Attends! Comment ça me rendre ma fortune? Explicite ta pensée tout de suite. » exigea il en se relevant essayant de reprendre une allure fière.
« Tu es intéressé maintenant? Très bien! C'est simple, vous avez besoin d'argent et nous avons besoin d'un vaisseau pour aller sur PNF-404. Je suis sûr que même vous avez vu les actualités, il parait que cette nouvelle planète regorge de trésor valant tous bien plus qu'un salaire. Voici le plan, vous nous laissez empruntées le S.S. Dolphin, premier modèle », dit elle en pointant du doigt le vaisseau « et nous, nous vous donnerons 25% des trésors en valeur monétaire que nous allons trouver sans que vous n'ayez à bouger un pouce. » dit elle d'un ton confiant ne laissant pas montrez son enthousiasme qu'elle a réussi a faire mordre à l'hameçon cet homme bien à cheval sur son argent. Maintenant plus qu'à le remonté!
« Comment?! » dit le vaisseau détachant sa partie supérieure pour se mettre au côté de Chacho. « Tu veux que je sois une monnaie d'échange?! »
« Tait toi le vaisseau! » dit l'homme avant de le chuchoter « Si on s'enrichit, je te promets que la première chose que je ferrais, c'est de redonner un coup de neuf après tout, tu es mon plus fidèle compagnon. »
Il se retourna vers Balan.
« Maintenant que vous me dites tout ça qu'est ce qui m'empêcherait d'y aller moi-même et d'empocher tout le magot pour moi seul? » dit l'ancien président prenant un air dédaigneux.
« Je ne sais pas. C'est vrai qu'un veille homme comme vous pourrez complétement y aller » dit elle, à l'homme souriant croyant l'avoir mis au pied du mur, comprenant que l'homme n'avait pas suivi les actualités s'il disait ça et qu'il était temps pour elle de manipuler les informations.
« Après tout je suis sûr que vous serait capable d'évité toutes les bêtes sauvages qui n'attendront qu'un instant d'inattention de votre part pour vous dévorer ou vous déchirer en morceaux. Et que vous serait capable de les abattre quand vous n'aurez plus le choix si vous voulez avancer. Et vous arriverez très bien à porter des trésors faisant tous 5 fois votre taille jusqu'au vaisseau en esquivant tous les dangers sur votre chemin y compris s'est dite bête. Et encore, on ne sait pas tout sur cette planète, mais je suis sûr que vous arriverai à faire face à tout les choses inconnues qui pourront vous tuer avant même que vous ayez le temps de bouger Chacho. » Pendant qu'elle parlait le visage du président se décomposait et sa colonne vertébrale lui donne des frisson.
« C'est dommage! Bon moi qui voulais venir vers vous en premier en hommage à mon père... On dirait que je vais devoir aller voir mes autres collaborateurs qui sont déjà très intéressés par mon offre. Bonne journée, M. l'ex-président! » Bluffa elle en faisant semblant de partir pour de bons.
L'homme fonça vers elle se mettant les genoux à terre en lui prenant la main.
« C'était qu'une supposition, bien sûr! C'est une excellente idée que nous collaborant ensemble à la mémoire de... Orima... Oui voilà Orima. » dit il la goûte sous l'œil.
« Ça fait plaisir de l'entendre! Je suis sûr qu'O.L.I.M.A.R. serait très heureux de l'apprendre parmi les étoiles. Au fait comme ça du coup? » dit elle avec un grand sourire.
« Attends! » dit le vaisseau "Notre part du contrat est trop petite! Mon président mérite plus surtout que vous avez besoin de moi! »
L'homme se leva reprenant son air fier.
« Moi exactement, je réclame d'avoir 90% du magot. » s'exclama le vieil homme.
« Oh monsieur, c'est énorme, nous allons risquer notre vie pour les récupérer nous devront au moins avoir 70% du magot. » négocia elle.
« Je refuse, je veux 80%. » dit l'homme.
« Monsieur, vous avez beau nous fournir le vaisseau nous allons quand devoir faire un grand investissement en termes de matériel, d'énergie et de provision de notre côté. Nous avons besoin d'argent nous ne gagnons pas 1000 poko tous les mois et nous auront pas de salaire pendant notre séjour là-bas! 60% pour nous ça va? » dit elle prenant un air triste.
« Non... 65% pour moi, je n'irais pas plus bas! » dit l'homme montrant de l'aplomb.
« Monsieur, vous voulez vraiment détrousser les pauvres enfants de l'homme que vous avez laissé mourir? Allez, soyons raisonnable, 50% chacun? » dit elle.
« ... D'accord, va pour 50%. Mais je ne veux rien avoir à faire avec vous s'il vous arrive qu'elle quelque chose là-bas !! Si vous mourez, mon vaisseau aura le droit de revenir part lui-même aussi. » dit l'homme agacé ne s'attendant pas que la fille de cet homme soit aussi bonne en négociation.
« Ça me va! Allons boire un café pendant que nous rédigeons le contrat! C'est moi qui paie bien sûr! » dit elle.
« Bien... » dit l'homme profitant du café gratuit.
Sortant du café avec le contrat sous le bras, Balan sourit.
« Bon, ça sait bien passer! Je pensais devoir lui donner plus à ce vieux croulant! » dit elle sortant son téléphone.
« Halo! Grand frère! J'ai trouvé notre vaisseau! Comment ça se passe de ton côté?! » demanda elle.
« Ça a été difficile, mais j'ai réussi à prendre 2 mois de vacances. Je déteste prendre les gens par la pitié pour ce qui était arrivé à mon père mais bon... Ahahah! » dit il la gêne s'entendant dans sa voix.
« Bien joué! Je te propose qu'on se retrouve chez Maman pour que prépare ce qu'on va apporter avec nous, ça te va? » demanda elle.
« Ça me va. À tout de suite sœurette! » dit il avant de raccrocher.
Balan rentra dans sa voiture et démarra son moteur.
Sagi et Balan rentrèrent dans la maison pour retrouver leur mère au fourneau cette odeur oui, c'était la soupe de carotte Pikpik épicée que Maman faisait souvent à Papa avant qu'il n'aille travailler.
« Ça fait longtemps... » Disent les enfants le ventre grognant.
« La journée s'est bien passé? » Demanda leur mère.
« Oui tout est prêt! On a plus qu'à faire nos bagages et à préparer nos provisions! » dit Balan.
« Au fait, qu'elle ait le vaisseau qu'on va utiliser? » demanda Sagi.
« Le S.S. Dolphin, premier modèles! J'ai réussi à négocier avec le vieux croulant. Tu l'aurais vu, il a bien changé! » dit elle.
« Faites attention avec lui, je ne peux pas lui faire confiance. » dit Gémini.
« T'inquiète, j'ai pu vérifier le vaisseau même s'il est vieux, il peut encore voler sans problème... Du moins pas de majeur problème. Après, il ne faut pas compter sur lui pour nous envoyer des secours au besoin... » répondit elle.
« Les enfants, je veux que vous m'envoyiez des nouvelles au moins une fois tous les jours. Sinon je vais appelle les secouristes. » dit elle.
« D'accord! » Répondirent les enfants.
« Maintenant bon appétit! » dit elle.
Les enfants d'Olimar passèrent le jour suivant à préparer leur affaire. Aujourd'hui était le grand jour. Ils alla rencontrer l'ex-président, leur mère les accompagnant. Les deux se regardèrent avec mépris.
« Encore quelqu'un, j'aurais espéré ne jamais revoir » cracha l'homme.
« Je suis surprise que vous vous portez aussi bien Monsieur moi qui croyais que le karma allait, vous rattrapez. » dit elle avec dédain.
« Bon, on y va ? » Demanda Sagi essayant de stoper le début de bagarre.
« Oui, tout est prêt et j'ai chargé les bagages. Maintenant, dépêchez-vous de monter l'argent du président nous attends! » dit le vaisseau.
« Je compte sur vous pour être efficace malgré votre jeune âge. » dit l'homme d'un ton fier.
« Bon courage! Surtout, revenez en vie et en bonne santé. » dit leur mère avant de les prendre dans ses bras et de les embrasser.
« On y va maman » dit Sagi en prenant la main de sa sœur.
« On reviendra vite avec plein de trésor et de souvenir et surtout la vérité! » dit Balan.
Le duo se retourna pour rentrer dans le vaisseau. Sagi fit un dernier regard à sa mère et Balan gigota des bras pour dire au revoir. Puis les deux disparurent dans le ciel.
« Bon courage! Olimar, je prie pour que ton esprit protège nos enfants dans leur voyage... » dit elle avant de se retourner et de partir ignorant le vieil homme.
Chapter Text
Les deux frangins étaient assis dans leur partie du vaisseau, chantant une chanson entêtante, pendant qu'ils regardaient les étoiles.
« Par pitié ! Arrêtez ! J'en ai marre de cette chanson ! » dit le vaisseau.
Les frère et sœur se mirent à rire et à chanter encore plus fort, ignorant les plaintes du vaisseau. Mais une fois proche de la planète, le duo se concentra pour réussir leur atterrissage.
« Papa ! Nous voilà ! » dit Sagi.
Balan fit un petit cri de joie en fanfare. Elle s'arrêta en voyant quelque chose dans la périphérie de son champ de vision. Elle se tourna, et son visage se teignit d'effroi.
« Attention Sagi ! Un météore ! » dit-elle.
« Hein ? Ah ! » dit-il, avant qu'un grand boom ne se fasse entendre sur la carlingue du vaisseau. Sagi perdit le contrôle.
« Comment as-tu fait pour ne pas remarquer un aussi grand météore, Sagi ! » dit le vaisseau.
« C'est à moi de dire ça ! Tu n'as pas de capteurs pour éviter ce genre de chose ! » répondit Sagi, alors que le vaisseau s'écrasait sur PNF-404, et que les deux Hocotatiens s'évanouissaient sous le choc.
Au réveil, il y avait plein de créatures rouges faisant des bruits autour de Sagi, et il se leva. Les créatures firent un petit bruit en s'éloignant et le lâchèrent. Il regarda sur le côté et vit Balan portée par les créatures.
« Balan ! Tu vas bien ! » dit-il en la secouant un peu pour la réveiller. Les créatures la lâchèrent.
« Hum... Bonjour Sagi ! La chute a été dure », dit Balan.
« Ouais, pas faux », dit Sagi en se frottant la tête.
« Sinon, c'est quoi ces créatures ? » dit Balan.
« Ça doit être les Pikmins, dont parlent les rapports », dit Sagi, approchant la main d'un des Pikmins. Quand sa main se rapprocha à portée du Pikmin, la créature prit sa main dans ses pattes, faisant un bruit content.
Sagi trouva ça gênant que les Pikmin le regardent avec autant d'attention depuis son réveil, faisant à peine attention à sa sœur.
« Mmmh... Il ressemble vraiment au Carotte Pikpik. Tu penses que c'est papa qui les a nommés ? » dit Balan.
« Peut-être, non, c'est même possible ! Nommer des créatures ressemblant à des Carotte Pikpik en Pikmin serait de l'acabit de Papa », dit Sagi.
« Ça veut dire qu'on est au bon endroit ! Par contre, où est le vaisseau ? » demanda Balan.
Sagi démarra sa tablette pour trouver la localisation du vaisseau et le vit en contrebas du chemin. Le duo partit en direction du vaisseau.
« Qu'est-ce que je vais dire au Président, moi ! On n'a même pas eu un trésor ! » dit le vaisseau visiblement affolé. « Bonjour le vaisseau ! » dit Balan.
Le vaisseau cria.
« Vous êtes en vie ! Ne me faites pas une frayeur pareille ! » dit le vaisseau en retournant sa partie supérieure pour analyser les deux Hocotations.
« Bien sûr qu'on est en vie. Une simple chute ne peut pas nous tuer ! » dit Sagi.
« Une simple chute ? » dit le vaisseau en regardant les Pikmins. « Oui ! oui ! C'est... c'est juste qu'une simple chute... Bien sûr que ce n'est que la chute... Maintenant ! Au travail, les trésors ne se récupèrent pas tout seuls ! » Changea de sujet le vaisseau en replaçant sa tête à sa place. « Ouah. Tu es encore plus bizarre que d'habitude. Mais tu as raison, on y va ! » dit Sagi ne comprenant pas pourquoi le vaisseau était affolé.
Pendant que les deux s'éloignaient, les Pikmin les suivaient toujours. Le vaisseau regarda le ciel.
« Ô les étoiles... J'espère que tout se passera bien... » dit-il, inquiet et rassuré.
Le duo explora la zone à la recherche de trésor ou de signe du passage d'Olimar.
« Oh, j'ai jamais vu des plantes aussi grosses », dit Balan en levant la tête jusqu'au ciel.
« Idem, les rapports disaient que les plantes ici avaient pris une taille gigantesque, mais je ne m'imaginais pas à ce point-là... », répondit Sagi.
Un Pikmin prit de nouveau la main de Sagi et pointa une direction avec son autre main.
« Tu veux qu'on aille par là ? Si tu veux... », dit-il.
Le duo suivit le petit Pikmin pour tomber nez à nez à un oignon.
« Alors c'est ça un oignon ? Ça ressemble plus à un fruit... », dit Balan.
« Pas faux, du coup c'est là où vous habitiez les petits compagnons ? » dit Sagi en caressant le Pikmin rouge.
« D'après le rapport, on peut lancer les Pikmins sur la fleur là-bas pour créer plus de Pikmin », dit Balan avant de prendre l'un des Pikmins par la tige et de l'envoyer sur la fleur.
Une fois la pousse crachée, Sagi s'approcha et toucha la feuille.
« Ouah ! C'est trop mignon », dit-il.
Balan s'avança elle aussi et tira la tige pour faire sortir le Pikmin.
« Tu crois que ça leur fait mal d'être tirés comme ça ? » demanda Sagi.
« Je ne sais pas, mais ils n'ont pas l'air d'avoir mal en tout cas... Après, je ne sais pas si ces créatures sont capables de souffrir, je veux dire, tu as vu leurs yeux complètement vides ? » dit Balan.
« Si tu le dis, par contre c'est quoi ce truc ? » dit Sagi en pointant quelque chose derrière Balan.
Balan se retourna et vit une espèce de cylindre noir à moitié enterré.
« C'est super gros ! C'est un trésor, tu crois ? » demanda Balan.
« Affirmatif », dit le vaisseau à distance.
Balan envoya les Pikmins sur le trésor pour le déterrer et l'observa pendant qu'il sortait peu à peu de terre.
« Tu penses que ça sert à quoi ? » dit Balan.
« Je ne sais pas ? C'est, doit peut-être servir à faire joli, j'imagine. C'est peut-être même naturel, qui sait, cette planète est super étrange ! » se questionna Sagi.
« Je pense que je l'étudierai une fois rentré au vaisseau », dit Balan.
Sagi rigola.
« On dit que c'est moi qui ressemble le plus à Papa, mais à mes yeux, tu lui ressembles bien plus, sœurette ! » dit-il.
« Tu lui ressembles aussi beaucoup, tu sais, surtout physiquement », répondit Balan.
« Merci », dit Sagi.
Ils continuèrent à discuter en escortant les Pikmins jusqu'au vaisseau. Les Pikmins lâchèrent l'objet dans le rayon du vaisseau.
« Ouah. De l'argent ! De l'argent ! » chantonna le vaisseau.
« Ça vaut si cher ! Plus d'un mois de salaire pour ça ! Mon Dieu, on est riches, Sagi ! » dit Balan.
« Oui, exactement, le président est riche, le président va revoir sa fortune méritée ! » répliqua le vaisseau.
« Bref, maintenant, que tu as un trésor, tu peux utiliser ton détecteur pour savoir s'il y a des objets dans la zone ? » dit Sagi.
« Oui, mais par contre, je ne peux pas différencier les trésors et les pièces du vaisseau de votre père. De toute façon, ça ne change pas grand-chose, il faut tout collecter ! » dit le vaisseau.
Le vaisseau retira sa tête pour démarrer l'analyse de la zone.
« Il y a 5 trésors ou pièces ici », dit-il.
« Attends, où a quel endroit, tu peux nous envoyer la localisation ? » répondit Balan.
« Non », dit le vaisseau.
« Attends, comment ça, on ne peut pas avoir plus d'indications, j'ai jamais vu un vaisseau aussi peu équipé ! » dit Sagi.
« Je suis vieux. Ce genre de détecteur n'était pas aussi courant à l'époque, gamin. Après, si tu veux aller m'acheter ou me trouver de quoi améliorer mon détecteur, ça sera avec plaisir ! » dit le vaisseau.
« Non merci ! Il ne reste plus qu'à explorer la zone, j'imagine... » dit Sagi.
Sagi et Balan arrivèrent à force d'exploration dans une petite zone où ils trouvèrent un petit objet rouge enterré et abîmé par le temps. Balan ordonna aux Pikmins de le déterrer. Les deux furent surpris. C'était le sac de survie, et le numéro de série était identique à celui de leur père. Ils l'avaient trouvé.
« Papa... », dit Sagi en prenant en étreinte le sac.
« On rentre ? On pourrait avoir des informations dedans », proposa Balan avec un regard triste.
« Bonne idée ! Allons-y », répondit-il.
Les Pikmins regardèrent le sac en faisant un bruit. Sagi se demanda ce qu'il leur prenait, mais décida de ne pas y penser trop. Le duo retourna donc au vaisseau, excité de savoir le contenu du sac.
« On est de retour au vaisseau ! », dit Sagi.
« Ah, vous voilà ! Il se fait tard, j'ai failli partir sans vous ! Vous avez ramené de l'argent ? », demanda le vaisseau.
« Non, mais regardez ce qu'on a trouvé ! », annonça Balan en montrant le sac dans les bras de Sagi.
« Oh, ça ne vaut rien ça ! Demain rapportez-moi encore plus d'argent, je veux dire de trésors ! », dit le vaisseau.
Les deux entrèrent dans le vaisseau, laissant les Pikmins rentrer dans leur oignon tout seuls. Une fois installé dans le vaisseau, Sagi ouvrit ensuite le sac et trouva entre les bonbonnes d'air le journal d'Olimar. Il le connecta à l'ordinateur de bord pour lire les pages du journal.
« Sœurette ! C'est bien le sac de Papa ! Le journal de bord est à son nom », dit Sagi avec un grand sourire.
« Vraiment ? On a réussi à trouver sa trace ! Ouvre ça tout de suite pour qu'on sache ce qui est marqué dessus ! » repondit avec hate Balan.
Sagi ne répondit pas.
« Sagi ? » insista Balan.
« Sagi ? Pourquoi tu es aussi pâle ? » insista inquiète Balan.
Sagi s'était figé en voyant le contenu du journal.
« Je suis tellement fatigué... »
Notes:
J'ai eu un grand bloquage j'espere que le chapitre n'était pas nul mais j'en avais marre je me suis dis de le sortir aujourd'hui ce matin... Je le referai peut-être un jour. Il est 3h00 du mat... Je vais me coucher...
Chapter 10: Une simple journée d'été.
Chapter Text
Il fait chaud aujourd'hui, le soleil tape fort sur les feuilles et les fleurs de la famille de Pikmin, mais ce n'est pas plus mal, ça leur donne de l'énergie. La veille, leur mère a atteint une nouvelle zone assez marécageuse dont près de la moitié a été engloutie dans l'eau, et le reste était composé d'un tronc et de choses très... non, trop parfaitement carrées pour être naturelles pour Olimar. Hier, ils ont bien commencé l'exploration de la partie terrestre, mais aujourd'hui, il est vraiment tenté d'explorer la partie sous l'eau. Et puis, ça fera du bien à ses racines de s'hydrater un peu sous ce canard. Il décida de prendre 80 de ses enfants bleus et pour le reste ses enfants roses, s'il y a des ennemis en hauteurs ça serait embettant à vaincre avec seulement des bleus.
"Ça va, les roses, vous n'avez pas trop chaud?" demanda-t-il au Pikmin, s'inquiétant que le soleil soit trop fort pour eux.
"Tout va bien !" dirent les Pikmins en chœur.
"Alors, allons-y." dit-il alors que les pikmins se mettait en rang derière lui.
Le groupe s'avança dans l'eau, ramenant au passage les cadavres des proies aquatiques, essayant en vain de devenir leur prédateur. Un petit Pikmin bleu trop concentré à regarder son père pour faire attention à où il marche finit par trébucher sur un caillou et tomba dans l'eau, éclaboussant Olimar au passage. Olimar s'arrêta deux secondes et sourit avant de baisser sa tête et de faire tomber sa tige à l'eau, puis de se retourner en un long mouvement pour envoyer une vague d'eau sur le malheureux qui eut à peine le temps de se relever pour juste finir par tomber sur ses fesses à cause de "l'attaque" de son père.
"Tu as osé m'éclabousser, tu vas en subir les conséquences, mon enfant !" dit Olimar en faisant une voix de méchant, alors que sa tige remuait d'amusement.
Les Pikmin se relevèrent, leur tige remuant aussi, et firent un petit cri de guerre avant de se mettre à éclabousser Olimar, qui ne tarda pas à riposter. Bientôt, tous les Pikmin du groupe commencèrent à s'envoyer de l'eau dessus en rigolant, sauf les Pikmin roses qui ne pouvaient que les regarder envieusement jouer avec leur père, alors qu'eux ne le pouvaient pas, l'eau étant trop risquée pour eux. Ce petit groupe essayait de ne pas montrer ses sentiments puisque, après tout, si Papa est heureux, c'est tout ce qui compte. Mais Olimar était un père bien trop vétéran pour ne pas le remarquer. Olimar se tourna vers eux, laissant l'opportunité aux bleus de l'attaquer encore plus, avant de s'arrêter tous d'un coup en se rendant compte que Papa ne jouait plus. Olimar prit dans ses bras l'un des roses.
"Désolé, je ne voulais pas vous laisser pour compte." dit Olimar.
Le Pikmin dans ses bras fit un petit bruit paniqué avant de se mettre à parler.
"Non non, pas grave, pas besoin d'excuse. Papa s'amuser, c'est bien. On peut attendre." dit le petit Pikmin remuant ses bras paniqué d'avoir gâché le bonheur de l'homme.
Olimar commença à rapprocher doucement le Pikmin de l'eau.
"Hors de question. On est une famille, et je ne laisserai jamais un de mes enfants être laissé pour compte. Maintenant, reste calme surtout et dis-moi dès que c'est trop pour toi... Fais-moi confiance, d'accord ?" dit tendrement l'Hocotatien.
"D'a... d'accord, Papa. C'est Papa, je dois faire confiance à Papa" essaya de se rassurer le petit Pikmin rose en tremblant, alors qu'Olimar approchait lentement ses pieds de l'eau.
"Ça va ?" demanda-t-il.
"O... ou... oui..." dit le Pikmin.
Puis, il immergea ses pieds dans l'eau et le Pikmin se mit à crier. Olimar entoura sa tige sur la sienne pour le calmer.
"Ça va, ça va. Juste essaie de bouger ton pied et essaie d'éclabousser ton frère devant toi" dit-il.
Le petit Pikmin bougea sa patte dans tous les sens maladroitement, finit par réussir à envoyer de l'eau sur le bleu. Ce dernier mit ses mains pour se protéger, et le petit rose se mit à rire, recommençant à l'éclabousser avec encore plus.
"C'est rigolo !" dit le Pikmin rose en riant.
Bientôt, les autres Pikmin roses s'accrochèrent à Olimar ou aux tiges bleues pour envoyer de l'eau sur les autres à leur tour, laissant toute la famille rejoindre le jeu. Même si celà rendez vite le combat très déséquilibré pour Olimar qui se retrouva vite avec tous les Pikmin qui se retournèrent contre lui, s'amusant à l'envoyer de l'eau jusqu'à ce qu'il tombe à l'eau, et même après.
"Oh, arrêtez ! Ce n'est pas juste, à 1 contre 100 !" se plaignit Olimar en rigolant, protégeant ses yeux avec son bras.
"Papa perd contre nous !" "Papa ne se plaint pas !" "C'est rigolo ! C'est rigolo !" "Mettons Papa sous l'eau !" dirent les Pikmins, leurs tiges remuant de plus en plus.
Alors que leur chef était à terre et le groupe occupé, un audacieux Water Dumple affamé décida de saisir cette opportunité pour prendre son repas. Il rampa en se léchant déjà les babines, mais malheureusement pour lui, un Pikmin rose le remarqua du coin de l'œil. Et tous les Pikmins se retournèrent vers lui, le regard noir, agacés que la pauvre créature interrompe leur jeu.
"Pour Maman..." dirent tous les Pikmin (y compris Olimar) avant de se jeter sur la pauvre créature qui mourut, tabassée par les coups de 101 Pikmin.
"Vous cinq, je vous laisse rapporter ça à votre Maman, d'accord ?" dit Olimar, les Pikmin roses s'exécutant sans un bruit, bien que un peu tristes que le temps pour s'amuser soit terminé.
Olimar regarda où en était le soleil dans le ciel et vit qu'il avait passé le midi. Puis un éclat de lumière verte au fond du lac qu'il n'avait pas remarqué avant que le soleil ne se soit complètement levé attira son attention. Il avait envie de l'approcher, presque comme s'il était envouté par lui.
Plus il s'en approcha, plus son cœur battait vite, puis il se senta étrangement nauséeux. Et finissat par le voir. Un dôme vert transparent d'une matière un peu cristalline, un peu transparente, sur un socle gris ayant reçu des traces de brûlures d'acide et de morsures l'ayant fait atterrir là au fil du temps. Mais ce n'est pas ça qui dérange vraiment Olimar.
Il connaîssait cet objet.
Soudain, Il avait l'impression que sa tête est attaquée par des milliers de marteaux-piqueurs, n'entendant plus rien qu'un vrombissement insupportable.
"Papa ! J'ai entendu que tu es allé conduire un nouveau vaisseau. Tiens, c'est un cadeau pour toi la-" , un bruit strident résonna dans ses oreilles, coupant la phrase de #####. Il se couvre les oreilles avec ses mains dans l'espoir de faire taire ces voix.
"Papa !" dit #####.
"Assez ! Assez !" cria-t-il enfonçant ses griffes dans la tête de plus en plus, fermant les yeux aussi fort qu'il le peut jusqu'à en avoir mal.
"C'est pas juste, on était censé le montrer en même temps #####... Mais tiens, c'est mon cadeau..." dit #### avant qu'un autre bruit strident ne vienne couper sa phrase.
"J'en ai marre ! Taisez-vous ! Fermez votre gueule ! Je pensais m'en débarrasser de ça ! Merde ! Disparaissez !" cria-t-il avant de hurler et dans une rage folle face à la douleur, de donner un lourd coup de poing dans le vide et d'entendre un bruit de fissure.
En ouvrant les yeux et... Tout va mieux.
Retour à la réalité.
Face à lui, son doigt avait cogné et fissuré le dôme de verre. Il recula, les yeux écarquillés.
Comment avait-il pu l'abîmer ? Mais surtout, pourquoi ? Pourquoi se sentait-il aussi mal d'avoir fait ça ? Rien que de voir cet objet lui faisait mal, alors qu'il avait réussi à sortir du rêve éveillé. Il ne voulait pas y penser, sinon sa tête sinon ça allait recommencer. Mais son cœur se serrait à cause de son ignorance, mais il n'arrivait pas à savoir pourquoi. Tout ce qui devrait lui importer étaient les Pikmins, rien d'autre que les Pikmins. Rien d'autre. Alors pourquoi est-ce important ? Ces... êtres dans ses souvenirs visions, il arrivait à les comprendre, mais ils n'avaient pas de tige, pas de fleur, pas de lumière, ce n'étaient pas des Pikmins. Donc... ce ne étaient pas sa famille, ils ne sont bons qu'à être dévorés par Maman. Alors... pourquoi ?
Pendant qu'il était perdu dans ses pensées, il entendit les Pikmins faire des bruits énervés avant de pousser leur cri de guerre et de se précipiter sur l'objet.
"Disparais !" "Truc fait mal à Papa !" "Faire disparaître", disaient-ils d'un air meurtrier, leurs tiges droites comme des piques, avant de se jeter sur l'objet et de l'attaquer.
À chaque fois que les Pikmins fissuraient l'objet, Olimar sentait son cœur se briser peu à peu. Une partie de lui lui criait de les arrêter. Il se mettait à pleurer. Mais pourquoi ? Pourquoi pleurait-il pour un objet ? Un truc sans utilité ni valeur, ne pouvant pas agrandir sa famille. Pourquoi ça faisait si mal ? Il ne veut pas de ça. Il déteste ça. Il déteste cette partie de lui qui lui rappelle sans cesse des choses qu'il ne veut pas savoir, qui refuse de savoir. Il veut juste vivre une vie simple avec ses Pikmins. Non pas cette famille. Oui, sa famille. Les Pikmins sont sa famille. Alors, quels sont ces êtres qui l'appellent Papa ? Non, ça n'a aucun sens. Sa seule famille était les Pikmins, il était né de l'oignon pour être le papa des Pikmins. C'est un Pikmin et rien d'autre.
Alors pourquoi le visage se reflétant dans l'eau ressemble plus à celui de ces êtres qu'à celui des Pikmins ?
"Stop !!!" crie Olimar.
Les Pikmins se retournèrent et coururent vers Olimar, laissant apparaître l'objet complètement détruit dans son chanmp de vision.
"Papa pleure?" "Ça va, Papa ?" "Truc éliminé, papa va aller mieux maintenant." disaient les Pikmins inquiets.
Olimar continua à pleurer encore plus en voyant l'objet détruit. Les Pikmins s'approchèrent de lui, très inquiets.
"Papa va bien ?" "Truc disparu, c'est bon ?" demandèrent-ils inquiets.
"Je suis désolé. Je suis tellement désolé" dit Olimar, les genoux à terre.
"Pourquoi ? Papa n'a rien fait !" demandent les Pikmins ne comprenant pas ce qui ne va pas avec leur père, même si ,lui-même, ne le comprennait pas non plus.
"La fleur de Papa est tombée... Papa a besoin d'essence de Terre ! Essence de Terre et Papa ira mieux. Papa, allons chercher le essence de Terre !" disent les Pikmins, les Roses commençant à tirer leur père, tandis que les Bleus lui envoient de l'eau pour essayer de le rendre heureux, comme quand ils jouaient tout à l'heure, pour que tout redevienne à la normale.
Olimar lèva son regard lentement sur sa tige, presque comme s'il en avait peur pour la première fois. En effet, sa fleur était tombée ne laissant qu'un vide au bout de la tige rapidement remplacer par une feuille. Il a une tige, il a une feuille, il a une lumière...
C'est un Pikmin.
Notes:
Ca m'a prit longtemps de sortir ce chapitre. Je suis désolé j'ai eu beaucoup de mal a ecrire une version qui me plaiser. Sinon Joyaux Noël à vous tous.
Grubdog on Chapter 1 Sat 08 Jul 2023 09:57PM UTC
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Yakusoma on Chapter 1 Sat 08 Jul 2023 10:25PM UTC
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Grubdog on Chapter 3 Mon 24 Jul 2023 07:05PM UTC
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Moony (Guest) on Chapter 4 Sun 27 Aug 2023 06:09PM UTC
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