Chapter Text
Mal
Il avait mal, terriblement mal. Alors que son corps engourdi continuait de dévier dans un milieu totalement inconnu, Yugo ne pouvait pourtant penser à autre chose que la douleur profonde qui le tiraillait, tout autour et en lui ne semblait qu'être fait pour augmenter toujours plus ses souffrances. Il manquait d'air, enfin probablement, il ne se souvenait plus de la dernière fois qu'il avait respiré, d'ailleurs il ne pouvait même plus se souvenir de ce qu'il faisait il y a quelques seconde même si il en était sur, il souffrait. Avec un mouvement quasiment spasmodique le jeune éliatrope ouvrit brusquement la bouche a la recherche d'air , mais ne rencontra alors qu'un liquide qui presque aussi rapidement qu'il avait ouvrer la bouche s'était enfoncé profondément jusqu'a ses bronche , déclenchant en lui panique et confusion alors que ses reflexe musculaires commencer a se déchainer a la recherche d'air pur et surtout désormais d'un moyen d'évacuer cette eau étrange , alors que son corps continuer d'agir désespérément , augmentent a chaque fois la douleur dans les entrailles de l'éliatrope ce dernier semblait perdre lentement toute capacité de raisonnement logique . Puis les mouvements cessèrent et avec eux la conscience de Yugo revint.
La douleur était insoutenable, envahissante et paralysante, qu'il était stupide d'avoir cru que les traitements d'Echo seraient suffisants. Depuis plusieurs semaines ses crises devenaient chaque jours plus violente, et depuis qu'Oropo lui avait donnée le ... ... tout n'avais fait qu'empirer
Métal ? L’eau avait un gout de métal. Rance et acide, comme un poison immonde qui s'incrustait dans tout les pores de sa peau et s'accrochait inexorablement à son être. C'était répugnant, puis il comprit. C’était son sang.
Déesse, combien de sang avait il perdu depuis Oropo, y en avait t'il même encore en lui ? Délicatement il ouvrit les yeux pour faire face seul au vide abyssal et infini de l'obscurité humide dans laquelle il se trouvait seul avec lui-même. Il n'arrivait pas à distinguer quoi que ce soit en face de lui, et sa vision de wakfu ne l'aidait pas. Tout était vide, mort, pourquoi les choses devaient t'être toujours ainsi toujours être ainsi !? Puis il la ressenti, une lumière, légère et grisonnante, vibrant a intervalle régulier dans un flou imperceptible. Cette lumière était étrange, a la foi incroyablement familière et terriblement inconnue, ce n'était pas l'écrin bleuté qui ornait sa tête, non, c'était plus faible, et pourtant il le savait, incroyablement plus fort que tout le wakfu qu'il possédait.
Intrigué il cherchât à l'observer du mieux qui aurait pu, mais la chose accroché a sont corps semblait inexorablement fuir ses yeux. Nichée dans le creux de son dos la lumière obligeait le jeune éliatrope à se contorsionner toujours un peux plus, augmentant sa douleurs a chaque mouvement. Comment les sacrieur pouvaient-ils même trouver le moindre intérêt dans cette sensation démoniaque. Abandonnant l'idée de pouvoir observer l'intrus Yugo retombât une nouvelle foi sous la force de la souffrance que ce dernier s'était infligé à lui-même. lorsqu'il se réveilla une nouvelle foi l'éliatrope fut prudent, et, ce rappelant que sa respiration de wakfu pouvait a tout moment arriver a sa fin, il décidât qu'il était temps de remonter a la surface malgré l'effet apaisant et anesthésiant qu'avait l'eau chaude sur ses blessures aussi bien anciennes que toutes nouvelles . Le puits s'apparentait en sa forme à une sorte de thermomètre géant. au plus profond de ce dernier se trouvait une salle entièrement immergé et plongée dans l'obscurité de forme sphérique que le garçon qualifiait lui-même de sanctuaire de méditation, un long tunnel vertical lui remontait jusqu'a la surface ou se trouvait le bassin d'entrée , de forme elliptique dont les bord semblaient s'effondrer comme face a un gouffre a l'image d'un entonnoir vers les profondeurs du tunnel.
Lorsque la figure reconnaissable de l'éliatrope perça l’eau, émergeant a l'image d'un pantin inanimée, la face toujours orientée vers les profondeurs humide tandis que l'eau s'écoulaient toujours de sont corps meurtrit. Immobiles, Yugo profitait de l'instant. Laissant petit à petit ses blessures mêmes les plus minimes se réveillées tandis que ses sens lui revenait. Laissant son regard divaguée a travers la pièce le jeune homme appréciât avec un pensée amère l'image de sont propres reflet bien que flous, apparaissant sur les colonnes en serpentinites de la pièce plongées sinon dans la pénombre. Alerté par le bruit de l'eau le dragon couleurs neige ouvrit délicatement les yeux de l’endroit d’ou il se trouvait. toujours en tailleur il admira avec une pointe de souffrance l'image de sont frère qui lui faisait dos, enfin plutôt sa nouvelle image . bien qu'avachi la le corps de l'éliatrope apparaissait bien plus grand qu'il ne l'avait jamais été , plus musculeux et plus mature . les cicatrices du Garçon , bien que n'ayant pas disparues se confondaient désormais par endroit avec les courbes marquées du dos de l'éliatrope . laissant son attentions divaguée le dragon observa son jumeaux dans une admiration silencieuse voire religieuse . ses cheveux au blond sales laissait perler l'eau a intervalle réguliers , donnant a la pièce un ambiance apaisée , ses lignes de wakfu brillants d'une vitalité que le dragon n'aurait même pas espérer revoir un jours après « l'incident » . puis , redescendant son regard vers le bas du dos de Yugo , Adamaï ne pus s'empêcher de faire une grimace a la fois a cause du sang s'écoulant du dos du garçon , mais surtout en voyant la source de cette hémorragie. Le dragon ne pu s'empêcher de fermer les yeux quelque instants a la vue de cet objet maudit. A une dizaine de mètres se trouvait, incrusté au plus profond du dos de son cher frère un objet rayonnant de wakfu, illuminant une bonne partie de la pièce et dont les pulsations énergétique se cessait de stimuler les dofus d’Adamaï. L’éliacube.
« Bonne... » Commença Yugo incertain a l'écoute de sa nouvelle voix. « Bonne méditation ? » demanda t’il. Sa voix avait beaux être bien plus profonde et posée qu'autrefois Adamaï pouvais toujours y reconnaitre sont frère. Recentrant son attention sur le Garçon Adamaï se releva doucement de sa position assise avant de lui répondre avec un peu d'inquiétude « oui, ne t'inquiète pas pour moi, ça sera plutôt a moi de m'inquiéter de ton état, je ne suis même pas sur que tu puisses même réellement nous rejoindre pour la mission. Tu devrait prendre ton rétablissement en compte ».
Redressant sa posture un sourire amusé se dessinât sur le visage de Yugo. « Oh, ne t'inquiète pas, je ne vais pas mourir demain, je suis déjà mort quoi qu'il en soit. Et puis je ne manquerais le début des festivités pour rien aux monde, tu n'a pas a t'inquiéter frérot, je ne ferais que regarder. » Déclara t'il avec une pointe de mesquinerie. « J’espère bien. Je ne lui permettrais même pas de t'approcher quoi qu'il arrive » rallât Adamaï avant de reprendre « quoi qu'il en soit il ne reste que quelques heures avant le lancement de l’opération. Je te retrouverais là bas. » Déclara t'il les trait froncé avant de disparaitre en se téléportant. Yugo soupira un instant avant de disparaitre lui aussi à travers un de ses portails. Laissant la pièce aveugle dans le néant.
Une bise glaciale caressa les pommettes rougies de la jeune fille alors que cette dernière alertée par la température venait d'émerger d'un sommeil tout sauf relaxant. Frottant ses paupières encore endormies elle ouvrit délicatement les yeux pour observer son environnement, comme elle s'y attendait, Elely avait encore oubliée de refermée sa fenêtre qui avait laissée entrée le froid de l'hiver dans la chambre de l’enfant. Avec un soupir usé elle sautilla hors de son lit avant de refermer la fenêtre. Observant l'extérieur depuis sa chambre elle constata a quel point le soleil était haut dans le ciel. Elle se réveillait terriblement tard par rapport a la routine qu'elle avait prise l'habitude de suivre, Aiseng serait probablement déçu, l'éliatrope lui avait enseigné l'importance de la rigueur dans son entrainement. Rigueur qui lui manquait drastiquement auparavant à cause de son père. Elle aurait pu apprendre cette leçon bien avant, il lui aurait suffit de suivre le modèle de sa mère et de son frère, mais elle s'était laissé aveuglé par sa propre force, son arrogance l'avait aveuglé durant longtemps. Yugo l'avait débarrassé de cette arrogance, c'était là l'un de ses plus grand enseignement, il n'avait pas simplement voulu la rendre plus forte mais également plus juste et la faire grandir intellectuellement, et il l'avait fait d'une manière si discrètes, si douce qu'elle ne s'en était rendu compte qu'une fois la chose passé. La pédagogie de ce grand frère devenu son maitre et confident n'avait rien à voir avec tout ce qu'elle avait expérimenté auparavant ; il lui avait appris la patience, en sauvegardant son énergie, la rendre plus attentive mais toujours aussi innocente, la rendre plus humble, mais toujours extravertie. Au final il cherchait à la changer en la gardant intact, a la polir en s'assurant jamais de ne rien briser de ce qui faisait d'elle la jeune fille bornée et motivée qu'elle était, et elle ne s'en était rendu compte que alors qu'elle s'en éloignait de plus en plus, perdue dans ses propres convictions et préjugée. Yugo s'était montré patient, drôle, strict, ouvert et surtout compatissant. Face a un échec il ne montrait jamais de déception, face a un échec répété il ne perdait jamais patience. Face aux questions d'Elely il ne se fermait jamais. Face a ses peur il tendait l’oreille, face a ses colère il lui ouvrait les yeux, lui expliquait. Il avait réussi à lui faire perdre ne serait-ce qu'un peu de la rancœur qu'elle avait eue vis-à-vis de son père et de ses enseignement, « tu es sa fille. Mais tu n’es pas son clone. Tu ne pourras jamais être comme lui, et ce n'est pas ce qu'il te demande d’être. Tes attentes sont différentes de celles qu'il avait à ton âge, tes objectifs aussi. Mais malgré tout, malgré ses erreurs et ses hésitations, il tient à t'enseigner tout ce qu'il sait, tout ce qui peut t’aider. » Lui avait t'il répondu lorsque les deux étaient assit encore une foi aux bords du vides, il y a un peux plus d'un mois, a observer les étoiles de ce monde imaginaire. Elely se souvient avoir été confuse face aux paroles de l'éliatrope , puis quelques peux frustrée , « mais , il devrait savoir , je veux dire il devrait comprendre , même avec en étant plus âgée , c'est un iop , et il a déjà été enfant . » avait t'elle répondue , quelque peux confuse . elle avait par la suite surprise le garçon esquisser un sourire quelque peux amusée bien que fatiguée par le temps et les souvenir alors qu'il semblait se perdre dans les étoile , « tu sait » , commença t'il « , Pinpin , Tristepin n'a pas eux la chance de vivre une enfance normale, aucun d'entre nous ne l'a fait , enfin , au seins de la confrérie . Aussi normale que la tienne en tout cas, même si tu n’es qu'au début de ton voyage. Pinpin a été obligé malgré lui de grandir trop vite. Et moi ... je n'ai jamais eu la chance de le faire. » Elle ne se souvenait plus vraiment de ce que le garçon lui avait dit après cela, elle n'en avait pas vraiment reparlée après cela, alors qu’ils reprenaient leur entrainement.
Yugo était extrêmement efficace dans un combat, il était attentif, rapide, et, de par ses portails, semblait toujours avoir un grand sens de l’espace. Il était aussi enjoué qu'un enfant, mais plus sage et réfléchi que bon nombre d'adultes. Il ne ressemblait pas a un adulte piégé dans le corps d'un enfant, c'était plutôt comme si, l'âme d'un enfant était retenue dans l'esprit d'un adulte. Il était troublant comme a chaque foi. Craquant un doigt nerveusement la jeune fille revint au présent, cela faisait déjà deux semaine depuis la disparition de son maitre, il avait beau l'avoir prévenue, c'était toujours plutôt troublant et inquiétant, d’autant que les phrase de ce derniers dans les jours précédent cette « absence » avaient été tous assez inquiétants.
Chassant ses mauvaises pensées la fille se décidât enfin à sortir de cette tanière qu'elle appelait sa chambre. Enclenchant délicatement le mécanisme de la serrure elle ouvrit la porte, dans le couloir les bruits de la maison donnaient vie au quotidien de la famille. Alors qu'elle se tenait en haut des escaliers la jeune iop ne pouvait s'empêcher de s'amuser à distinguer les bruits des instruments dans la cuisines où sa mère préparait déjà le déjeuné, les bruits confondus du feu crépitant dans la chaumière tandis que son frère tournait calmement les pages de son derniers livre. Un calme organisée, apaisant ... et au milieu de tout ça son père. Disgracieux, bruyant désordonné ; mais pouvait elle-même lui en vouloir ? Elle était la même, elle le savait, à l’ instant où elle se révèlerait sur cette scène elle aurait elle aussi vite fait de désordonner tout l'orchestre et de lui imposer son propre rythme, chaotique et discordant. Les iops étaient comme ça, l'opposer absolus des espèces plus harmonieuses comme les Crâ. mais elle ne pouvait toujours que ce plaindre intérieurement du désordre sonore que son progéniteur créait autour de lui, une cacophonie douce qu'elle n'aurait même pas identifié et encore plus considéré comme un dérangement il y a quelques mois . Mais depuis l'éliatrope lui avait appris l'importance de l'ouïe pour un combattant, en particulier dans l'adaptation a son espace, une variable dons elle se doutait devait être bien plus importante pour des races centrée sur la précisions et la finesse, comme les éliatrope ou les crâ.
Assise sur la première marche la fille hésitait à se révéler tout de suite, après plusieurs minutes à attendre le départ de son père elle décidât enfin d'apparaitre après que ce dernier ait quitté la maison. Non pas quelle avait la moindre hostilité envers ce derniers mais elle ne ce sentait pas de le voir ... du moins pas tout de suite. Descendant les marches la rousses fut accueillie par les deux figures blondes l’observant, de manière accueillante pour sa mère, et, a peine intéressé pour son frère qui se contenta de relever légèrement les yeux de son livre, manquant de déclencher une réaction en chaine désastreuse dans l'esprit de la fille. Souriant de manière douce bien que radieuse Elely se dirigeât vers la cuisine ou ce trouvait sa mère au ventre enflée et aux yeux révélant une nuit apparemment compliquée. Comme c'était devenu régulier au cours des derniers mois de la grossesse de cette dernière. Attrapant un des bols usée sur l'étagère Elely le remplis de lait de bouftou avec le fond de la bouteille en verre déjà ouvert sur l'ilot centrale de la cuisine. En ressortant de la pièce pour aller s'assoir sur l'un des canapés moelleux du salon dans lequel sont frère continuait sa lecture apparemment intensive du livre entre ses mains elle remarqua se dernier relever ses yeux dans sa direction. Feignant de l'ignorer cette dernière entamât son bol alors que le jeune crâ referma son livre de manière soigneuse avant d'encrer son regard dans sa direction. « Tu étais déjà réveillé depuis un moment, je t’entendais en haut des escaliers. » déclarât le blond d'un ton monotone. « Je sais » répondit t’elle simplement de manière distraite tout en finissant le bol avant de la poser brutalement sur la table basse entre les deux enfants. Bien sur qu'elle avait conscience que sa présence même si elle avait voulue se faire discrète serait toujours incroyablement facilement audible pour lui et sa mère. « Pourquoi ? Je veux dire pourquoi a tu attendu pour descendre. » Reprit t'il légèrement intriguée. Elely de son coté simula de manière caricaturale un air de réflexion intense, temporisant pour profiter de la mélodie provenant de la cuisine de sa mère. Pourquoi, parce qu'elle n'avait pas envie de supporter la cacophonie de leur père tout de suite tout simplement. « Le bruit. » répondit t'elle simplement, affichant un sourire satisfait de sa réponse en direction de son frère. « hein ? » répondit-il simplement. « Je n’avais pas envie de supporter les bruits excessif de papa dès le réveille, tout simplement. » déclara t'elle avant de revenir de sa position en tailleurs sur le canapé pour poser ses pieds nus sur le planchée. Flopin pris quelques seconde pour identifier les mots sortant de la bouche de sa sœur avant d'afficher un visage presque moqueur. « Tu peux parler- » débuta t'il avant de ce faire immédiatement coupé par la fille. « Dit, c'est bien dans le troisième tiroir que tu cache ton matériel, ça serait dommage si ... tu sais, il lui arrivait quelque chose » provoqua t’elle, affichant un sourire amusée alors que le visage de son frère passait a la panique et la colère en moins d'une seconde. « N'ose même pas !! Je - » « ok, a plus frérot ! » le coupa t'elle en quittant rapidement la pièce pour quitter avec vitesse la pièce et même la maison. Elle avait besoin de s’entrainer de toute façon.
L'air gelé de l'extérieur frappa sa peau avec violence, ses pieds nus profondément enfoncée dans la neige. Elely était habituée au froid, elle avait toujours été plus tolérante au froid qu'aux fortes chaleurs. Le froid forçait au mouvement et à l’activité, la chaleur elle ne faisait que le rendre plus difficile et pénible. Avançant dans la poudreuse elle aperçut sont père s'entrainer a l'aide de rubilax au fond de la clairière, ses mouvements étaient puissant mais prévisible, ses coups rapides mais ses mouvements extrêmement lents, surtout pour un guerrier. Aiseng avait déjà expliqué que la force de tristepin résidait essentiellement dans sa détermination et sa force brute. Son principal point fort était son énergie, et sa principale faiblesse son manque d’adaptabilité. Bref, a coté d'Aiseng il était vraiment un professeur très limité, mais bon, a par lui elle n'avait personne pour l’entrainer. S’approchant plus de l'adulte concentrée sur sont combat avec des ombres Elely commença à s'étirer avant enfin de ce lancer dans le combat a toute vitesse.
Pitoyable, c'était pitoyable. Reprenant son souffle elle ne put s'empêcher de faire une mine dégouté dans sont coin alors que les deux finissaient leurs entrainement. A aucun moment son père n'avait même fait le moindre effort, se retenant constamment. Et le peux de coups que ce dernier laissait étaient tous plus décevants les uns que les autres de prévisibilité. Mais il y avait autre chose, depuis le début de l'entrainement Elely l'avait remarquée, son père était particulièrement tendus et nerveux comme encore déstabilisée par un des rêves d’Aiseng. Pourtant elle le savait l'éliatrope n'avait pas donnée le moindre signe de vie depuis déjà presque un mois entier. Soupirant la fille décida de s'enfoncer dans la forêt de conifères. Traversant un petit ru dons l’eau cristalline continuait de s'écouler a toute vitesse sous une fines couche de glace translucide elle se dirigeât vers une clairière d’où, le pensait t’elle, elle pourrait entamer un entrainement d'agilité a travers la forêt suffisamment dense et épaisse pour cette exercice. Alors quelle s'approchait du arbre suffisamment penchée pour lui servir de première marche la jeune iop fut soudainement transpercée d'une énergie infinie qui l’immobilisa, bloquant presque entièrement sa respiration. Soudainement elle se sentait tourner de l'œil tandis qu'un froid glaciale envahissait toutes ses entrailles. Soudain un bourdonnement horriblement douloureux envahis son crane, l'empêchant presque de penser, et alors que son immobilisation s'amenuisait la statique elle ne faisait que toujours augmenter en elle, au point de lui faire arracher des cris tandis qu'elle ne pouvait que prier pour que la douleur cesse.
Soudainement, plus rien. Pas juste plus de douleurs ou de bourdonnement. Plus rien. Elle pouvait voir autour d'elle bien sur, se déplacer probablement. Mais elle ne pouvait que ce sentir engourdie et incroyablement fatiguée. Regardant autour d'elle elle réalisa avec stupeur et horreur que plus aucun son ne lui parvenait, et pas juste des traces, le moindre sont, bruit. Elle aurait pu éclater un arbre entier qu'aucun son ne lui serrait parvenue. Puis - « protèges les ... » un son, un soupir, dans son crane, vibrant, déchirant son esprit. Accaparant toute la place qu’elle pouvait. Cette vois, elle en était sur c'était- « ils arrivent ... »
« J’arrive. »
Merde. Merde, merde, merde ! L’esprit d'Elely n'eut même pas le temps de comprendre ce qui se passait qu'elle était déjà entrain de courir frénétiquement, le son lui revenant tandis qu'elle paniquait plus que jamais. Pas maintenant, pas aujourd'hui !
Un coup. Les arbres tremblent.
Deux coups. La neige chute.
Trois coups. Un portail s'ouvre.
Les gros pas d'un certain pandawa se font entendre avant que ce dernier ne traverse à toute vitesse le portail azuré. Son visage heurtant presque immédiatement le sol, s'enfonçant profondément dans la poudreuse gelé. Avant même que ce dernier n'ai eux le temps de même relevé la tête un pied particulièrement agile enfonça profondément son talon sur le crâne de l'homme. L'utilisant comme trampoline et renvoyant son crâne heurter douloureusement le sol. Relevant immédiatement son visage cette fois particulièrement énervé Poo ne profita que de quelques secondes de répit où il pu observer la mine supposément amusée de toxine avant que sont dos ne soit une nouvelle fois broyé par une puissante patte écailleuse et griffue.
Un ruminement agacé fut attendu avant que le pandawa ne soit projeté à toute vitesse par ce même pied reptilien à travers la clairière vierge avant de heurté avec violence le tronc d'un arbre le recouvrant de neige. Au loin juste à coté du portail ce trouvait un dragon tout particulièrement amusé de la situation. Bouillant de rage le pandawa se précipita en direction d'Adamaï, le point directement tendu vers l'individu draconique qui affichait désormais un sourire carnassier en direction de Poo. Puis alors que ce dernier se préparait à faire entrer en contact son point avec son visage il fut immobilisé par le dragon blanc qui lui avait capturé le poignet à l'aide de sa queue reptilienne, affichant un regard cette fois plus agacé et ennuyé. "De quel droit te permets-tu de me marcher dessus ?!! Ce n'est pas parce que frère Oropo t'a confié la direction de la mission que tu dois te permettre de faire n'importe quoi !!! Tu aurais pu me blesser, je te rappelle que je suis essentiel à cette mission !!!" Lui hurla le pandawa sur les nerfs. Agacé le dragon afficha ses longs crocs en rapprochant sont visage beaucoup trop près du poilu. " Essentiel peux être. Mais pas irremplaçable. Tu es faible, pato et arrogant. Souviens-toi de ton rang." Déclara t'il agressif. " Je ne te permet pas gros dragon important ! J'étais dans la fratrie bien avant toi, et je suis de loin le guerrier le plus expérimenté de ce groupe ! Alors je te demanderai de-" Poo ralenti progressivement alors que son œil identifiait une forme inconnue projetant son ombre depuis l'autre côté du portail.
"Chuuuu.... " La voix lancinante raisonnât traversant comme un vent gelé l'âme et les os des personnes présentes. Une vibration ce fit ressentir et une dernière forme apparue au sortir du portail. Un individu que Poo n'avait encore jamais rencontré. Adamaï ce tendit apparemment à l'arrivée de ce nouveau personnage au grand étonnement de Poo et à l'amusement de toxine avant que le dragon ne ce décide à relâché le point du pandawa. Le jeune homme aux cheveux couleur sable pris alors la parole d'une voix apaisé bien qu'emplie d'un amusement malsain semblable à celui d'Adamaï il y a quelques secondes. " Ad, je t'ai déjà dit de ne pas t'en prendre à nos allié, même les plus faibles. " Une veine pulsante apparue sur le front de Poo a l'écoute de la seconde partie, mais voyant l'inconnu tourner sont visage directement vers lui il comprit a quel point l'insinuation était juste dans son cas. "Quand a toi, mon frère... Tu auras tout ton temps pour réglé ton différent avec Adamaï une fois la mission terminée. " Puis il se retourna vers l'ensemble. Un sourire doux au visage. Sommes-nous clairs ? Bien. " .
Le groupe ce mis alors a avancé tandis que Poo en profitait pour observer un peu plus la figure qui semble t'il était reconnue par tous sauf lui. Il était grand, enfin assez grand par rapport à la majorité des humanoïde, il semblait légèrement plus petit qu'Adamaï si l'on prenait en compte ses... Appendices brillant quelle que soit leur nom en forme d'ailes qui se trouvaient au dessus de sa chevelure blonde sablonneuse. Son visage comme tout le reste des parties visibles de son corps était couvert d'un mélange de cicatrices et de brûlures qui révélait une douleur enfouies dans son âme. Mais la chose la plus marquante que le pandawa remarquait alors qu'ils avançaient étaient cet œil refermé dans une illusion de sommeil éternel et traversé d'une cicatrice profonde qui semblait pleurer le Wakfu du corps du garçon qui devait a peine avoir 20 ans malgré sa stature musculeuse. L’individu renvoyait à Poo une impression de déjà vue troublante. Pourtant le pandawa pouvait jurer n’avoir jamais vu ce visage, ni entendu cette voie qui lui semblait malgré tout familière.
Arrivés à l'orée du bois ils observèrent avec patience les membres de la famille Percedal rentrer avec précipitation dans leur demeure tandis que le vent ce levait.
"Enfin un premier dieu dont ce débarrasser." Ce réjouis toxine en voyant le iop rentrer.
"Ce n'est pas le but de notre mission toxine. Nous garderons Tristepin pour plus tard. En plus je pense que quelqu'un t'en voudrais beaucoup si tu te débarrassait du iop à sa place." Déclara Adamaï d'un ton Mesquin. Ne manquant pas de ce prendre un bon coup de coude dans les côtes de la part du garçon.
"Toxine, Poo c'est à vous de jouer. Aiseng et moi resterons pour superviser, nous n'interviendront qu'en cas d'extrême difficulté. Mais si tu es aussi fort ça devrait être du gâteau n'est-ce pas Poo ?" Déclara Adamaï. Ne manquant pas de remettre encore une fois sur les nerfs le pandawa qui décida malgré tout de suivre les conseils de celui qui semblait apparemment être Aiseng et de passer outre.
Échangeant un regard complice Poo sorti du groupe pour ce diriger vers la demeure tandis que toxine disparaissait, se cachant dans l'ombre du gros demi dieu. De leur côté Adamaï et "Aiseng" observèrent le duo avant de ce téléporter vers un des arbres les plus élevés de la forêt d'où ils pourraient profiter d'une plus belle vue du spectacle auquel ils allaient assister. S'accrochant à l'aide de sa queue dans le vide Adamaï senti son corps s’emplir d'adrénaline et de haine à la vue de la demeure à peine visible a travers la tempête tandis que de sont côté Yugo abaissait calmement la capuche au dessus de son visage alors qu'un sourire indéchiffrable se gravait sur son visage.
"Que les choses sérieuses commencent."